Des membres du comité de quartier de Bab El-Kantara signalent «plusieurs
problèmes, de véritables points noirs», dont ils pâtissent régulièrement et ce,
depuis maintenant plusieurs années, à l'enseigne de la placette A. Menigher,
qui se retrouve complètement inondée à chaque période d'orage, disent-ils.
Et nos interlocuteurs de déplorer
que «d'un quartier résidentiel, il y a quelque temps, Bab El-Kantara n'a pas
arrêté d'enregistrer de multiples atteintes et dégradations à son cadre de vie,
que nous voyons partir en lambeaux, sans aucune réaction des autorités
municipales à même d'en corriger le cours. Pourtant ce ne sont pas les plaintes
et démarches, signalant les détériorations en question, qui ont manqué»,
affirment-ils.
Nos interlocuteurs ajoutent que
«les chaussées et trottoirs défoncés avec des crevasses béantes et autres
nids-de-poule constituent le décor de la plupart des rues et ruelles du
quartier».
Dans ce cadre, ils citent
plusieurs avenues et rues, toutes caractérisées par cette situation alarmante
et situées dans la partie inférieure du quartier, à l'exemple de l'avenue des
Frères Khaznadar, des rues Chebli Mohamed avec dans son prolongement, celle des
Frères Boumaaza, de Debih Louisa, etc. Ils insistent aussi pour attirer
l'attention sur l'état de quasi-abandon dans lequel se trouve le marché de
proximité Mokhtar Boussaboua. Celui-ci, conçu au départ pour la
commercialisation des fruits et légumes, a été marqué par plusieurs changements
successifs dans sa vocation première, si bien que la plupart de ses locaux ont
changé d'activité, et dont au moins 30% d'entre eux sont actuellement fermés.
Il serait judicieux, toujours selon nos interlocuteurs, de mieux utiliser les
capacités de ce marché d'une importance non négligeable, puisque ne comprenant
pas moins de 56 locaux et les orienter vers l'occupation de créneaux
d'activités les plus demandées par les habitants, à l'instar justement des
commerces de fruits et légumes, qui manquent au quartier.
Le délégué au secteur urbain de
l'Emir Abdelkader, qui gère également celui de Bab El-Kantara, Mohamed
Boufenara, questionné sur le sujet, fait savoir que pour ce qui concerne l'état
des rues, ruelles et avenues, «nous avons déjà procédé, il n'y a pas longtemps,
à des travaux pour combler et colmater la quasi-totalité de nids-de-poule et
autres trous des chaussées et trottoirs. Ces actions n'ont pas tenu longtemps,
c'est vrai, aussi des travaux supplémentaires et plus consistants ne sont pas
exclus. Pour le marché de proximité Boussaboua, nous ne pouvons pas agir pour
imposer des activités précises, en considération qu'il s'agit de locataires en
possession de registres de commerce en règle, qui d'ailleurs ne dépendent pas
de nos services.» Cependant, pour ce qui est de la place Menigher, inondée
régulièrement à chaque automne, et à la passerelle enjambant la voie ferrée
attenante à la place, qui permet aux piétons d'accéder en toute sécurité à
l'autre rive, il existe un grand projet de réfection de cet endroit.
Ainsi, l'étude de réhabilitation
des carreaux et de l'éclairage de la passerelle en question vient d'être
ficelée avec affectation d'une enveloppe financière estimée à un demi-milliard
de centimes. Pour la menace des inondations, le directeur régional des chemins
de fer a été contacté et a donné son accord pour une discussion commune pour
trouver la meilleure solution et la plus efficace pour permettre aux eaux de
pluie de s'écouler et se déverser dans l'oued Rhumel, quitte pour cela à
entreprendre des travaux lourds sous la voie ferrée.
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Posté Le : 12/01/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : A El-Abci
Source : www.lequotidien-oran.com