Les mauvaises habitudes reprennent à Bouzaréah !

Désormais, il faut se lever de très bonne heure pour avoir une chance de remplir un jerrican. Armés de patience, les citoyens se trouvent dans l'obligation de se plier à  un nouveau rituel : «Se lever tous les jours à  3 h du matin pour àªtre le premier à  faire des réserves d'eau.» C'est ce que déclare, frustré, un résidant du quartier Air de France (Bouzaréah). Ce rituel ne va pas sans rappeler de mauvais souvenirs pour beaucoup de gens : ceux des nuits qui étaient marquées par le bruit des ustensiles et le bruit de l'eau coulant péniblement. Autre souci :  «Privé d'eau, il est impossible, par ailleurs, de s'offrir le plaisir d'une douche plus que nécessaire en ces journées de canicule», ajoute, démoralisé, un jeune habitant de la commune. Les raisons de ce «calvaire» sont apparemment liées, selon le P/APC de Bouzaréah, M. Abdi, «aux rénovations des réseaux de distribution d'eau dont bénéficie la commune, à  l'instar des autres régions de la capitale». Ce dernier insiste sur le fait que le problème n'est que temporaire. «L'eau retrouvera son cours normal dès la fin des travaux», a-t-il assuré. Espérons-le ! Le problème des coupures d'eau se repose à  nouveau, malgré les promesses faites par le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, lors d'un point de presse animé récemment à  Khenchela. Il avait assuré, ce jour-là, que «cet été, il n'y aura aucun problème d'alimentation en eau potable». Certes, ses propos sont rassurants. Néanmoins, dans le cas de Bouzaréah, ils ne correspondent pas vraiment à  la réalité.