Algérie

«Les masques sont tombés ! »



«Les masques sont tombés ! »

Depuis la reprise des cours après les vacances d'hivers, certains établissements scolaires notamment les collèges et les lycées ont été ébranlés par des tentatives de grèves des élèves. Ces perturbations dans les écoles ont été suivies par des agitations à l'extérieur des établissements scolaires.  Les observateurs en milieu scolaires ont été surpris de constater que certains élèves ont, non seulement scandés des slogans politiques dangereux, mais ont même versés dans la violence verbale et des agressions physiques. Que s'est-il passé au juste??
Selon des témoignages, le retour des élèves aux classes après les vacances scolaires et la fête de Yennayer, certains élèves ont quitté les bancs des écoles sans aucune autorisation ou, au préalable, des préavis de grève.
Les mêmes témoins ont constaté que les élèves de certains établissements ont soulevé le mauvais état des tables alors que certains ont évoqués la surcharge dans les classes.
Cet état de fait n'est pas resté là car les élèves ont subitement changé de revendication réclamant l'allégement du programme scolaire.
Contre tout attente, les élèves ont «laissé tomber» les premières revendications relatives aux tables vétustes et à la surcharge dans les classes pour réclamer le retrait définitive une matière du programme scolaire.
Des pancartes établies à l'extérieurs des établissements scolaires ont été remises aux élèves à travers lesquels il est écrit le retrait de cette matière et le refus des élèves de son enseignement dans les écoles.
Cette revendication a été même scandée par les élèves devant les établissements scolaires. La tension est montée d'un cran lorsque les mouvements et les slogans des élèves ont été enregistrés et insérés sur les réseaux sociaux. Cet état de fait n'a pas été du goût des parents d'élèves dans d'autres régions qui ont menacé de riposter aux revendications des élèves grévistes.
«Si cela persiste, nous avons le droit, à notre tour, de demander l'officialisation et la généralisation de cette matière sur l'ensemble des établissements scolaires du pays», ont-ils indiqués. Certains ont même menacé de revendiquer le retrait d'une autre matière classée essentielle dans l'enseignement depuis l'indépendance.
Des doigts accusateurs ont été pointés vers certains fonctionnaires de l'Education, Associations des parents d'élèves et ceux qui s'opposent aux cours de rattrapage à l'extérieur des établissements scolaires. A ce sujet, des parents d'élèves ont demandé l'ouverture d'une enquête pour situer les responsabilités et pour identifier les véritables meneurs de ce grave dérapage. Des incitations à la violence
à travers les réseaux sociaux
Les revendications du retrait d'une matière de l'enseignement n'ont pas laissé indifférent les parents d'élèves, les représentants des syndicats, associations, les dirigeants de la société civile et même la classe politique.
La goutte qui a fait déborder le vase est la diffusion sur les réseaux sociaux des vidéos incitants les élèves à la rébellion et surtout à la violence physique. C'est le cas d'une vidéo inséré par un repris de justice visé par des mandats d'arrêt et recherché par les autorités judiciaires. A travers cette vidéo, le repris de justice a demandé aux élèves de s'en prendre aux fonctionnaires de sécurité. Cet état de fait a provoqué la colère des parents d'élèves, des représentants de la société civile et par la classe politique.
«Les masques sont tombés, les machinations des ennemis de la nation n'aboutiront à aucun résultat. Ils ont échoué dans le passé et ils échoueront aujourd'hui et demain», ont-ils fait savoir.
Ces deniers n'ont pas manqué d'ajouter que les Algériens étaient et resteront toujours derrière leurs vaillantes forces de sécurité, la colonne vertébrale du pays et du peuple.
Les internautes ont également répliqué aux repris de justice qui ont incité les élèves à la violence à travers des commentaires insérés sur les réseaux sociaux. Ces derniers qui à travers leurs commentaires ont tiré à ?'boulets rouges sur les auteurs des appels à la violence n'ont pas manqué également d'interpeller les hautes autorités de l'Etat de mettre tout en œuvre afin que ces dangereux individus soient arrêtés afin qu'ils répondent de leurs actes devant la justice. La justice doit ouvrir des enquêtes à ce sujet et de juger ces dangereux individus et condamner par contumace, ont-ils écrit.
«Nos représentants diplomatiques à l'étranger doivent également agir en identifiant ces criminels qui incitent à la violence afin qu'ils soient jugés même à l'étranger. Des mandats d'arrêts doivent leur être remis pour des éventuels extradition».
Nous avons donné ici, les interventions de plusieurs internautes en réponse aux incitations à la violence de certains repris de justice dont la majorité réside à l'étranger.
Moncef Redha




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