Algérie

Les marins d'IBC se disent «sacrifiés»



Les marins d'IBC se disent «sacrifiés»
Le personnel d'IBC CNAN Group interpelle le ministère des Transports sur le sort des 250 travailleurs qui se trouvent actuellement «perdus» entre les administrations. Ils se disent «sacrifiés» puisque leur entreprise fait l'objet d'un arbitrage international. Ils sont en quête de leur droit à la réintégration au sein du groupe CNAN.Ces travailleurs, qui redoutent que la précarité sociale dans laquelle ils vivent perdure, espèrent rencontrer aujourd'hui les responsables concernés pour aboutir à une solution concrète. Aux conséquences de la mise à l'arrêt de l'outil de travail d'IBC s'ajoute l'exclusion des représentants des travailleurs du conseil des participations. «C'est le black-out total», estime M. Youtichène, secrétaire général du conseil syndical du personnel d'IBC.Le syndicat rappelle que le 1er et le 8 avril 2014, le secrétaire général du ministère des Transports a reçu les représentants des travailleurs en audience. Après consultations des autres parties concernées par le dossier (ministère des Transports, DMMP, SGP Gestramar, CNAN Group, IBC?), il a été retenu un certain nombre d'actions à entreprendre afin de répondre positivement aux doléances des marins d'IBC. Parmi les principales figure la réintégration des personnels d'IBC à CNAN Nord et CNAN Med à travers CNAN Group. Le 18 mai 2014, le directeur général d'IBC a établi des décisions de mise à disposition du personnel pour CNAN Group afin que ce dernier établisse à son tour les décisions de transfert définitif vers ses filiales, comme convenu.A ce jour, dénoncent les syndicalistes, rien n'a été fait pour le transfert vers les filiales de CNAN Group, pis, «nous avons appris que le conseil d'administration de CNAN Group, sur instruction, a voté une résolution interdisant au directeur général de cette dernière d'établir ne serait-ce qu'une décision de transfert, et ce, en totale contradiction de ce qui a été retenu lors des entrevues avec le secrétaire général du ministère des Transports», explique un communiqué dudit syndicat.Les travailleurs sont également pénalisés suite à la démission du directeur général d'IBC et depuis le 2 juillet 2014, «IBC se trouve sans siège social, son personnel est sans salaire et son personnel naviguant n'a plus de point de chute», déploreM. Youtichène.




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