Algérie

Les marins algériens sous surveillance médicale Ils séjournent à l'hôpital de Ain Naadja



Les marins algériens sous surveillance médicale                                    Ils séjournent à l'hôpital de Ain Naadja
Même s'ils étaient heureux de revoir enfin les leurs, il faut dire que cette joie a été de courte durée. Les désormais ex-otages algériens n'ont en effet pas encore rejoint leurs domiciles.
Même s'ils étaient heureux de revoir enfin les leurs, il faut dire que cette joie a été de courte durée. Les désormais ex-otages algériens n'ont en effet pas encore rejoint leurs domiciles.
Après avoir été conviés, en compagnie de leurs familles, à une réception organisée au salon d'honneur de l'aéroport militaire de Boufarik, où l'avion les rapatriant du Kenya a atterri, les marins ont été conduits à l'hôpital militaire de Aïn Naadja à Alger pour y subir des examens médicaux avant de rejoindre leurs domiciles. « Il ne faut pas oublier que nos marins ont passé plus de dix mois de privations. Ils ne dormaient pas bien et ne se laavaient qu'avec de l'eau de mer (...) même l'eau qu'ils buvaient, pendant toute cette période, n'était pas potable », nous dira M. Achour, porte-parole des familles des otages du MV Blida. De plus, ajoute-t-il « ils étaient visiblement fatigués et j'ai remarqué des boutons sur leurs corps ». Toutefois, « leur état de santé ne semble pas inquiétant » a rassuré M. Achour. Les marins libérés devront donc subir des tests et des examens médicaux approfondis. Quand est-ce qu'ils pourront rejoindre leurs domiciles ' Personne ne pourrait le dire, aux dires de leurs familles. Joint hier par téléphone, Fawzi Aït Ramdane, fils d'un marin libéré nous explique : « J'ai appelé mon père ce matin (hier Ndlr) et il m'a dit qu'il ne savait pas quand il pourra quitter l'hôpital. Tout ce qu'il a pu me dire, c'est qu'il nous nous en informera la veille ». Avant d'être rassurés sur leur étaat de santé, les marins algériens devront, donc s'armer de patience après une absence de 18 mois (7 mois en mer et 11 de captivité). « La 2èe phase est tout aussi difficile. Au cours de cette période, certains ont perdu des proches et d'autres ont eu des enfants' » indique M. Achour, tout en citant le cas de son propre frère qui n'a pas vu ses enfants pendant cette longue période. L'aîné a en dépit de la longue absence reconnu son père contrairement à sa petite s'ur laquelle ne connaît pratiquement pas son papa. Cet état de choses a fait verser des larmes à ses pères que leurs enfants ne connaissent pas ou ne reconnaissent pas. M. Achour, poussant un long soupir, affirme que tous les marins libérés « doivent être pris en charge sur le plan psychologique pour pouvoir réintégrer leurs familles sans trop de dégâts ». Mme Kahli, quant à elle, a exprimé son bonheur de retrouver son mari, sa fille Hadjer a lancé au comble de l'émotion : « Je n'en crois pas mes yeux, papa est parmi nous ! ». Agé de neuf ans, Rania Aït-Ramdane raconte ses souffrances en pleurant : « J'étais malheureuse, notamment les jours de fête quand je voyais les autres filles avec leurs papas. Je souffrais en silence lorsque les pères de mes copines venaient les chercher à l'école ». « Le jour de l'Aïd el- adha j'ai entendu le téléphone sonner de bon matin. Avant même que ma mère ne m'annonce la nouvelle, je me suis précipité dehors et j'ai crié à qui voulait m'entendre : papa est libre ».
Après avoir été conviés, en compagnie de leurs familles, à une réception organisée au salon d'honneur de l'aéroport militaire de Boufarik, où l'avion les rapatriant du Kenya a atterri, les marins ont été conduits à l'hôpital militaire de Aïn Naadja à Alger pour y subir des examens médicaux avant de rejoindre leurs domiciles. « Il ne faut pas oublier que nos marins ont passé plus de dix mois de privations. Ils ne dormaient pas bien et ne se laavaient qu'avec de l'eau de mer (...) même l'eau qu'ils buvaient, pendant toute cette période, n'était pas potable », nous dira M. Achour, porte-parole des familles des otages du MV Blida. De plus, ajoute-t-il « ils étaient visiblement fatigués et j'ai remarqué des boutons sur leurs corps ». Toutefois, « leur état de santé ne semble pas inquiétant » a rassuré M. Achour. Les marins libérés devront donc subir des tests et des examens médicaux approfondis. Quand est-ce qu'ils pourront rejoindre leurs domiciles ' Personne ne pourrait le dire, aux dires de leurs familles. Joint hier par téléphone, Fawzi Aït Ramdane, fils d'un marin libéré nous explique : « J'ai appelé mon père ce matin (hier Ndlr) et il m'a dit qu'il ne savait pas quand il pourra quitter l'hôpital. Tout ce qu'il a pu me dire, c'est qu'il nous nous en informera la veille ». Avant d'être rassurés sur leur étaat de santé, les marins algériens devront, donc s'armer de patience après une absence de 18 mois (7 mois en mer et 11 de captivité). « La 2èe phase est tout aussi difficile. Au cours de cette période, certains ont perdu des proches et d'autres ont eu des enfants' » indique M. Achour, tout en citant le cas de son propre frère qui n'a pas vu ses enfants pendant cette longue période. L'aîné a en dépit de la longue absence reconnu son père contrairement à sa petite s'ur laquelle ne connaît pratiquement pas son papa. Cet état de choses a fait verser des larmes à ses pères que leurs enfants ne connaissent pas ou ne reconnaissent pas. M. Achour, poussant un long soupir, affirme que tous les marins libérés « doivent être pris en charge sur le plan psychologique pour pouvoir réintégrer leurs familles sans trop de dégâts ». Mme Kahli, quant à elle, a exprimé son bonheur de retrouver son mari, sa fille Hadjer a lancé au comble de l'émotion : « Je n'en crois pas mes yeux, papa est parmi nous ! ». Agé de neuf ans, Rania Aït-Ramdane raconte ses souffrances en pleurant : « J'étais malheureuse, notamment les jours de fête quand je voyais les autres filles avec leurs papas. Je souffrais en silence lorsque les pères de mes copines venaient les chercher à l'école ». « Le jour de l'Aïd el- adha j'ai entendu le téléphone sonner de bon matin. Avant même que ma mère ne m'annonce la nouvelle, je me suis précipité dehors et j'ai crié à qui voulait m'entendre : papa est libre ».


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