Après une
accalmie qui a duré tout juste deux jours, les prix ont enregistré, hier samedi,
une légère augmentation de certains produits au niveau des marchés populaires
de la ville de Constantine, augmentation probablement due à la demande qui a
légèrement dépassé l'offre.
En effet, si le
prix du poulet est revenu à un seuil acceptable puisqu'il s'est vendu hier dans
les trois grands marchés de la ville entre 250 et 280 dinars le kilo contre 330
et 340 dinars le premier jour du jeûne, ceux des viandes rouges ont connu une
nouvelle flambée puisqu'hier le bÅ“uf était proposé
entre 750 et 800 dinars selon les marchés, et celui du mouton s'est envolé pour
atteindre les 900 dinars dans les marchés Bettou et Boumezou du centre-ville. Au marché de Souika,
dans l'ancienne ville, les tarifs pratiqués sont de 860 dinars pour la viande
de mouton et 750 pour celle du bÅ“uf. Signalons au passage que ce marché
populaire est le seul qui commercialise la viande congelée importée où elle est
vendue à 500 dinars le kilo. Par contre, des clients ont dit « rechercher
désespérément les viandes locales de poulet et de mouton congelées, à des prix
raisonnables».
Pour revenir aux
deux premiers marchés visités hier, signalons que l'escalope de dinde, par
exemple, est restée stationnaire à 800 dinars le kilo. C'est aussi le cas pour
certains légumes dont le prix a légèrement augmenté pour atteindre des seuils
qui ont été pratiqués durant le premier jour du Ramadan. «C'est la loi de
l'offre et de la demande qui a joué pleinement», a expliqué un marchand de
légumes auquel nous avons posé la question. «Et cela pour la bonne raison, a-t-il
ajouté, que la seconde récolte venant du Sahara, principalement de la wilaya de
Biskra, n'est pas encore rentrée et nous roulons actuellement avec celle
fournie par la wilaya de Jijel laquelle ne parvient pas en abondance ».
Donc, en ce qui
concerne les fruits et légumes, la seule augmentation significative est celle
de la tomate qui a grimpé à 80 dinars, de la courgette passée à 90 dinars
contre 50 la veille, l'aubergine pourtant peu consommée durant cette période
est passée de 40 à 80 dinars. Quant aux prix de la pomme de terre (45 dinars), de
l'oignon (40), les haricots verts (120) et les poivrons (70), ils ont connu de
légères baisses pratiquement dans tous les marchés. Pour les fruits, c'est les
grosses pêches jaunes à 180 dinars, le raisin noir de table au même prix et la
nectarine premier choix qui est proposée, selon la grosseur et la qualité, entre
200 à 300 dinars le kilo qui ont pris de la hauteur.
Interrogés, des
clients ont expliqué cela par l'affluence que connaissent les marchés en ce
samedi, jour de congé, où il était effectivement difficile de se déplacer entre
les étals, mais ils n'en pensent pas moins que les prix iront inéluctablement
vers la baisse à mesure que l'on avance dans le mois de jeûne. «Car, à ce
moment, affirme un quinquagénaire, tout le monde aura fini de constituer les
stocks de sécurité pour passer le Ramadan à l'abri du besoin !»
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Posté Le : 07/08/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : A Mallem
Source : www.lequotidien-oran.com