Algérie

Les marchés parallèles envahissent les zones urbaines


Un phénomène de société est en train de prendre de l'ampleur, ces derniers temps, encouragé par l'absence d'un contrôle permanent et régulier de jeunes chômeurs qui investissent la rue et se l'accaparent. Rues et espace disponibles de toutes sortes, proches des marchés officiels et des zones d'habitation, sont pris en main par des commerçants informels sans aucun respect ni pour les règles du commerce, ni de la concurrence. Les quartiers populaires sont les plus touchés par cette situation, tels la cité des 1014 logements, Tandja, El Maâbouda ou à proximité du souk populaire Abacha Amar, au centre-ville. Ces parasites y trouvent leur profit sans avoir à débourser le moindre sou d'impôts ou de loyer. Ramadhan, vacances ou autres fêtes religieuses voient augmenter leur nombre. Après l'habillement, l'électroménager, les produits cosmétiques, ils se tournent vers les produits alimentaires en tout genre, sans prendre en considération la moindre règle d'hygiène ou de conditionnement. Le directeur du commerce de la wilaya de Sétif a déjà annoncé les pertes que cause ce genre d'activités à l'Etat algérien et le risque encouru par le consommateur : plus de 200 millions de dinars, tel est le déficit fiscal enregistré cette année dans la capitale des Hauts-Plateaux. La ville d'El Eulma est, elle aussi, touchée par ce phénomène. Les commerçants établis menacent même de recourir à une grève pour combattre cette concurrence déloyale, surtout après les opérations de contrôle effectuées par les brigades mixtes (commerce, santé et sûreté) et qui ont mis en évidence l'existence d'un grand nombre de négoces activant dans l'illégalité totale.
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