Algérie

Les marchés de fruits et légumes pris d'assaut



Les marchés de fruits etlégumes bien achalandés sont carrément pris d'assaut poendant que d'autrescommerçants proposent des étals à moitié vides.Les marchés de fruits etlégumes bien achalandés sont carrément pris d'assaut poendant que d'autrescommerçants proposent des étals à moitié vides.
Le marché Réda-Houhou du centre- ville réputé être le mieux achalandé est en mode veille. Les étals sont vides et recouverts de cartons ou de tissus pour signifier la fermeture. Quelques marchands se font bousculer par un nombre impressionnant de consommateurs qui veulent avoir leurs produits avant la fermeture à 13h. La pomme de terre, qui s'érigeen reine des féculents, est cédée entre 50 à 60 DA selon la qualité.
Certains profitent pour acheter 3 à 4 kilos, vu que ce produit devient rare et précieux. Les autres légumes disponibles comme la carotte cédée à 70 DA et la courgette à 100 DA intéressent tous les acheteurs. L'oignon est écoulé à bas prix entre 40 et 50 DA le kilo. Fait rare, certains étals à proximité font dans la baisse des prix et surtout pour l'orange qui reste disponible en quantité. Son prix varie entre 70 et 100 DA. C'est pratiquement le même constat au marché Ferhat-Boussaâd où les étals ont perdu leur attirance de tous les jours. A l'intérieur de l'enceinte, ce n'est pas la bousculade mais des files d'attente assez longues pour ceux qui doivent faire leursemplettes de peur de ne pas trouver les produits l'après-midi. Visages défaits et mines fatiguées, certains n'arrivent pas à comprendre pourquoi on dit que tous les produits sont disponibles alors que c'est tout le contraire.
Dans ce marché, la tomate est prise comme un fruit de luxe alors que la pomme de terre se fait désirer où seul un marchand écoule sa dernière quantité. Ce marchand, la soixantaine, s'affairant à servir ses clients, nous déclarera que "les marchés de gros ne nous fournissent pas la quantité souhaitée". A l'heure où il est impossible d'être approvisionné dans les marchés de gros de Boufarik et Blida en raison de son confinement total, les vendeurs de détail se rabattent sur le marché de Hattatba près de Tipaza. C'est ce qu'assure un marchand de fruits au niveau du marché Ali-Mellah. Là, il y a beaucoup de personnes qui préfèrent s'y rendre tôt la matinée pour ne pas rater les premières quantités fraîches mais parfois hors de prix. Ici l'orange est cédée à 150 DA, la tomate à 80 DA et le citron à 180 DA. Malgré cette mercuriale en folie qui était prévisible somme toute avec l'apparition de la pandémie, les citoyens n'attendent pas d'être rassurés par un quelconque communiqué officiel et se voient contraints de se provisionner parfois pour toute la semaine
Le marché Réda-Houhou du centre- ville réputé être le mieux achalandé est en mode veille. Les étals sont vides et recouverts de cartons ou de tissus pour signifier la fermeture. Quelques marchands se font bousculer par un nombre impressionnant de consommateurs qui veulent avoir leurs produits avant la fermeture à 13h. La pomme de terre, qui s'érigeen reine des féculents, est cédée entre 50 à 60 DA selon la qualité.
Certains profitent pour acheter 3 à 4 kilos, vu que ce produit devient rare et précieux. Les autres légumes disponibles comme la carotte cédée à 70 DA et la courgette à 100 DA intéressent tous les acheteurs. L'oignon est écoulé à bas prix entre 40 et 50 DA le kilo. Fait rare, certains étals à proximité font dans la baisse des prix et surtout pour l'orange qui reste disponible en quantité. Son prix varie entre 70 et 100 DA. C'est pratiquement le même constat au marché Ferhat-Boussaâd où les étals ont perdu leur attirance de tous les jours. A l'intérieur de l'enceinte, ce n'est pas la bousculade mais des files d'attente assez longues pour ceux qui doivent faire leursemplettes de peur de ne pas trouver les produits l'après-midi. Visages défaits et mines fatiguées, certains n'arrivent pas à comprendre pourquoi on dit que tous les produits sont disponibles alors que c'est tout le contraire.
Dans ce marché, la tomate est prise comme un fruit de luxe alors que la pomme de terre se fait désirer où seul un marchand écoule sa dernière quantité. Ce marchand, la soixantaine, s'affairant à servir ses clients, nous déclarera que "les marchés de gros ne nous fournissent pas la quantité souhaitée". A l'heure où il est impossible d'être approvisionné dans les marchés de gros de Boufarik et Blida en raison de son confinement total, les vendeurs de détail se rabattent sur le marché de Hattatba près de Tipaza. C'est ce qu'assure un marchand de fruits au niveau du marché Ali-Mellah. Là, il y a beaucoup de personnes qui préfèrent s'y rendre tôt la matinée pour ne pas rater les premières quantités fraîches mais parfois hors de prix. Ici l'orange est cédée à 150 DA, la tomate à 80 DA et le citron à 180 DA. Malgré cette mercuriale en folie qui était prévisible somme toute avec l'apparition de la pandémie, les citoyens n'attendent pas d'être rassurés par un quelconque communiqué officiel et se voient contraints de se provisionner parfois pour toute la semaine


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