Algérie

“Les marchés actuels seront réhabilités”



Pas moins de 35 marchés de gros et 700 marchés de détail seront réhabilités avant la fin de l’année 2009. Cette information révélée hier par M. Boulenouar Hadj Tahar, chargé de la communication et porte-parole de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), lors d’un point de presse  qu’il a animé à Alger, semble satisfaire  les adhérents à cette organisation professionnelle.
Par ailleurs, 50 marchés de gros et 838 de détail seront réalisés à l’horizon 2014. Pour le porte-parole de l’UGCAA, ces réhabilitations et ces nouvelles acquisitions permettront de réguler et de maîtriser un secteur (celui de la distribution), qui se caractérise en Algérie par une véritable anarchie. M. Boulenouar se réjouit des nouvelles mutations amorcées pour réorganiser la distribution des biens de consommation. “Le président de la République a donné des orientations au ministre du Commerce, lors de l’audition qu’il lui a réservée durant ce Ramadhan. Le chef de l’État a estimé que la réorganisation du secteur nécessite un travail qu’il faudra mener de concert entre plusieurs départements. En un mot, le problème du commerce n’est plus le souci du seul ministère de tutelle, mais celui de tout un gouvernement”, se réjouit le porte-parole des commerçants.
La nouvelle politique en matière de distribution s’articule autour d’une hiérarchisation des marchés qui seront de vocation nationale, régionale ou locale. Le thème initial de la conférence de presse — “Le rôle de l’APC dans le développement local” — n’a été à vrai dire qu’effleuré, eu égard au peu de prérogatives dont disposent les assemblées communales. Intervenant en sa qualité d’invité, M. Brahim Sedrati, président de l’APC de Dély-Ibrahim, insiste sur le fait que les grandes décisions sont prises par les commissions qui ne font que prendre, dans le meilleur des cas, l’avis des responsables des APC.
Certes, estime-t-il-aussi, certaines décisions à caractère strictement local peuvent être prises, mais dans la majorité des cas, faute de budget ou d’espace, les APC ne peuvent rien faire. “Pour donner suite au projet du président de la République portant sur les100 locaux par commune, nous avons dû recourir à des étals installés dans les cités. Faute d’assiette pour réaliser un marché, nous avons opté, à Dély-Ibrahim, pour des commerces de proximité”, explique le président de l’APC de cette localité. Les perspectives de réorganisation du secteur de la distribution en Algérie semblent satisfaire tous les commerçants détenteurs d’un registre du commerce qui estiment qu’il est temps de mettre un terme au commerce informel.


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