Algérie

Les marchés à bestiaux rouverts dès la semaine prochaine


Les marchés à bestiaux rouverts dès la semaine prochaine
Après plus d'un mois de fermeture suite à la détection des premiers foyers de fièvre aphteuse dans l'est du pays, les marchés à bestiaux seront rouverts à partir de la semaine prochaine, a annoncé, hier, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Abdelwaheb Nouri, en marge de l'ouverture de la session d'automne du Parlement. Le ministre a souligné que son département veille à ce que « les conditions d'hygiène, d'organisation et de sécurité soient réunies et qu'un contrôle rigoureux soit assuré à ces niveaux ». Selon lui, les walis et les services agricoles ont reçu une instruction pour procéder à la désinfection de tous les marchés avant leur réouverture en prévision de la fête de l'Aïd el Adha. S'agissant de la fièvre aphteuse qui a touché le cheptel bovin, Nouri a déclaré : « Nous pensons que la situation tend vers la stabilisation. » Il a expliqué que techniquement, le virus a une durée de vie bien déterminée « pour peu qu'il ne réapparaisse plus ». Il a tenu à indiquer que « n'était le travail de prévention réalisé depuis l'apparition du virus, la catastrophe aurait été plus grande ». Il a ainsi informé que l'opération de vaccination a touché un million six cent mille têtes. Ce qui l'amène à dire qu'il n'y a pas lieu de parler de perte économique importante dans la mesure où les 5.500 têtes bovins abattues ont été consommées. « Ce que nous avons perdu, ce sont les 1.000 bêtes qui ont été enterrées. » Le ministre a insisté également sur le fait que ce phénomène n'est pas propre à l'Algérie, soulignant que plus de 60 pays en souffrent actuellement. « Comparativement aux pays touchés, les pertes qu'a enregistrées l'Algérie suite à la propagation de ce virus restent minimes », a-t-il dit. Au sujet de l'opération d'indemnisation des éleveurs, Nouri a indiqué que celle-ci se poursuit dans de bonnes conditions. Il a précisé que l'opération a été décentralisée pour faciliter la tâche aux éleveurs. Le taux d'indemnisation est fixé à 80% du prix réel de la vache abattue ou morte. Dans ce cadre, le ministre a rappelé que pour assurer le bon déroulement de cette opération, « la BADR et les services locaux de l'agriculture ont été mobilisés ».


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