Algérie

Les manifestants réclament le départ des autorités locales



Seulement des dizaines de citoyens ont répondu à l'appel lancé sur les réseaux sociaux pour un rassemblement devant l'hôtel de ville de Skikda, hier à midi. Finalement, il y avait plus d'agents déployés pour le dispositif sécuritaire que de manifestants. Les associations qui ont appelé à ce rassemblement n'ont pas réussi à drainer la grande foule, alors qu'elles s'attendaient à une marée humaine, vu le climat tendu qui a régné après les intempéries qui ont presque paralysé la vie dans plusieurs cités de la ville.Les manifestants ont scandé des slogans réclamant surtout le départ des autorités locales qu'ils accusent d'avoir failli dans la préservation de cette ville des aléas des inondations pour lesquels des sommes faramineuses ont été injectées, mais qui ont été englouties dans les réseaux souterrains défectueux. Ils ont surtout cité le P/APC, mais aussi le chef de la daïra et le wali.
Le P/APC de Skikda, Mohamed Bougueroua, dont les manifestants réclamaient la tête, se trouvait, lors de ce rassemblement, dans son bureau.
Il y a d'ailleurs tenu un point de presse pour apporter ses explications. Il fera remarquer que ce rassemblement a été organisé par une association locale qu'il nomme "SOS Skikda", tout en faisant remarquer que cette dernière est animée par des considérations personnelles et surtout contre sa personne.
Le P/APC de Skikda impute ces inondations à une pluviométrie de 141 mm en seulement 3 heures. Il expliquera que cette tempête les a pris au dépourvu, d'autant que le BMS n'est arrivé qu'à 8h, ce qui ne leur a pas laissé assez de temps pour déployer les moyens nécessaires. Il estimera que "même la ville de Paris avec tous ses moyens ne pourra faire face au grand déluge qui s'est abattu sur Skikda", tout en louant ses interventions durant ces intempéries pour apporter son aide et soutenir les familles en difficulté.

A. Boukarine


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