Algérie

Les manifestants demandent la dissolution du Parlement




Les jeunes du Mouvement du 20 février ont également appelé au boycott de la commission pour la réforme constitutionnelle, mise en place par le roi Mohammed VI et présidée par le juriste Abdeltif Menouni. Plusieurs partis politiques ont déjà présenté à cette commission des propositions pour une «monarchie parlementaire», mais en appelant, pour la plupart, au maintien du statut religieux du monarque. Les jeunes du Mouvement du 20 février devaient être invités le 16 avril par la commission afin qu’ils présentent leurs propositions d’une réforme   constitutionnelle. Mais les sections de Casablanca et de Rabat du Mouvement du 20 février ont déjà pris la décision de boycotter la commission. «Après la section de Rabat, notre section de Casablanca décide à son tour de boycotter cette commission en raison de sa manière de travailler qui est non démocratique», ont déclaré des membres de la section lors d’une conférence de presse animée hier à Casablanca. Le Parlement marocain est composé de la Chambre des représentants (360   députés) et de la Chambre des conseillers (270 sénateurs). Celle-ci étant élue au suffrage indirect.
Par ailleurs, quelque 2000 diplômés chômeurs marocains ont organisé le même jour dans la matinée un sit-in devant le Parlement pour revendiquer des emplois et le droit aux indemnités de chômage, a-t-on constaté, rapporte l’APS.            
Initié par l’Association nationale des diplômés chômeurs du Maroc (ANDCM, non agréée), ce rassemblement, qui a été précédé d’une marche au centre-ville de la capitale marocaine, a été observé à l’occasion de l’ouverture de la session  de printemps du Parlement. Les manifestants ont notamment revendiqué leur intégration dans le monde du travail, notamment dans la fonction publique et exigé des garanties de sécurité sociale dans leur recrutement chez le privé, la liberté de manifester et la reconnaissance de leur organisation qui existe depuis 20 ans, la fin de l’exclusion sociale et de la précarité. Créée le 26 octobre 1991 et non reconnue par les autorités, l’ANDCM regroupe environ 120 sections à travers le Maroc. Elle est soutenue par le mouvement Jeunes du 20 février qui réclame des changements politiques «profonds» au Maroc et par les syndicats en particulier l’Union marocaine du travail (UMT). Le taux de chômage s’est établi à 9,1% en 2010, selon le Haut commissariat marocain au plan (HCP).
 


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