Algérie

Les mandataires menacent de débrayer dès le début février



Les mandataires des cinq marchés de gros du centre du pays menacent d'aller vers une grève dès le début du mois de Février. Dénonçant une anarchie au niveau des marchés et la démission des autorités, les mandataires disent ainsi lancer un dernier appel aux secteurs concernés.
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Pour les membres de la Fédération des mandataires, la situation est de plus en plus anarchique au niveau des marchés de gros du territoire national. S'exprimant hier, lors d'une conférence de presse tenue au siège de l'Union générale des commerçants et artisans algériens, (UGCAA), les mandataires ont expliqué que cette situation complique la bonne marche des structures et pénalise le citoyen qui souffre de la hausse des prix qui résultent de la forte spéculation. Ils attireront aussi l'attention sur le «diktat des gestionnaires des marchés de gros» et demandent à être consultés pour ce qui est du fonctionnement des structures et de participer à l'élaboration des cahiers des charges les régissant. «La loi doit être appliquée concernant le fonctionnement des marchés de gros mais ce n'est pas fait. Nous sommes ainsi marginalisés et subissons tous les jours les résultats d'une mauvaise gestion. Nous sommes pourtant des professionnels » s'indignent les mandataires attirant aussi l'attention sur l'absence de facturation, ce qui encourage une large spéculation au niveau de ces infrastructures, ont-ils expliqué. Les mandataires considèrent que les marchés de gros doivent aussi obéir à des horaires d'ouverture et de fermeture et non pas être ouverts à toute heure. Les commerçants revendiquent aussi une baisse des impôts et l'annulation de ceux qui se sont accumulés lors de la décennie noire, période durant laquelle, les commerces des marchés étaient à l'arrêt. En moyenne, les mandataires ont en accumulé deux millions de dinars chacun. S'agissant de la hausse des prix, les mandataires diront qu'ils sont accusés à tort : «Les prix sont déjà définis au niveau de la production et sur les marchés, les prix obéissent à la loi de l'offre et de la demande», expliquent les mandataires. Il donneront ainsi l'exemple de la laitue qui est cédée dans les marchés de gros à même pas 10 dinars et au détail son prix grimpe à 80 dinars. De même pour la carotte qui est proposée aux marchés de gros à 35 dinars et se retrouvent sur les étals à 80 dinars.


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