«Les maladies contagieuses en milieu universitaire en travaux d'ateliers»

Deux jours durant, les médecins chargés de la santé des résidents universitaires venus des 48 wilayas ont eu à débattre et échanger les expériences vécues et les conduites à tenir en cas de détection de maladies infectieuses.Deux conférences ont été animées autour du sida et de la tuberculose. Les débats ont été fructueux et riches en propositions. Les travaux d'ateliers avec axes spécifiques ont permis de dégager des recommandations sur la conduite à tenir en cas de détection d'infection sexuellement transmissible. Les étudiants tout comme le reste de la société sont exposés aux infections transmissibles. Directement ou indirectement. Ils sont plus exposés en milieux cloitrés tels que les internats ou les résidences universitaires. La promiscuité, un facteur favorisant soit en bus bondé ou durant la chaine du restaurant universitaire. Ce sont donc les milieux les plus fréquentés par les étudiants. Concernant l'hébergement, ce ne sont plus les chambres individuelles en résidence universitaire. Dans le meilleur des cas de figure, ce sont deux étudiants qui partagent la même chambre. Le milieu universitaire, c'est aussi le milieu de confirmation de soi et d'expression de la liberté de pensée pour l'ensemble, et du corps pour certains. La vie estudiantine pour certains est une nouvelle vie qui se croque à pleines dents. Aucune règle n'est alors respectée, les consignes parentales sont mises de côté. Les moins nantis se voient diminués, alors, vogue la galère pour butiner à tous les pistils et s'offrir des vêtements et le dernier iPhone. Pour cela il y a un prix à payer. Parfois, il est irréversible. Ensuite il y a les échanges sexuels entre étudiants et ce, à la sauvette sans précautions et bonjour les dégâts pour les IST (infections sexuellement transmissibles). Les débats n'en finissaient pas même en dehors du timing réservé. L'organisation était parfaite. Sauf pour notre corporation où des intrus se sont présentés comme des journalistes et qui ont fait la razzia des cartables. Il s'est avéré que c'est un correspondant d'un quotidien arabophone (étudiant) qui a ramené une dizaine de personnes et leur a demandé de se déclarer en tant que correspondants et lui se porte garant. A l'université Ziane-Achour, il y a beaucoup de choses à revoir et à recadrer.