Algérie

«Les maladies à transmission hydrique en nette régression en Algérie» Quoique des cas sporadiques subsistent...



De notre correspondant à ConstantineNasser Hannachi

Le plan de lutte contre les pathologies liées à l'eau aura donné un effet pour le moins satisfaisant.
A la faveur de la réfection des réseaux de distribution dans pas mal de contrées et surtout le guet de la qualité de l'eau au terme des analyses régulières ont concouru à sécuriser «les réseaux» et citernes contre des germes. Pourtant l'on demeure loin du risque zéro de contamination. Chaque année des milliers de personnes dans le monde perdent leur vie à cause de ces maladies. En 2001, selon le rapport de l'organisation mondiale de la santé pas moins de deux millions de morts, et les enfants en constituent le grand nombre. Une catastrophe dont l'origine prend naissance dans une eau contaminée par des déchets humains, animaux, et aussi chimiques. Ce qui provoque des pathologies tels le choléra, la typhoïde, la polio, la diarrhée,'
«L'eau propre est un préalable pour réduire la propagation des maladies hydriques. L'incidence de celles-ci est tributaire de l'élimination des pathogènes présentes dans le liquide», certifient les spécialistes et gestionnaires de la santé. Pour ce faire une seule formule : s'assurer de la «destruction» des excréments afin d'empêcher leur développement dans le système de distribution qui devient plus vulnérable en été. Une mesure primordiale qui pourra garantir une eau digeste et surtout éviter des pertes humaines. La pauvreté constitue le handicap majeur pour venir à bout des microbes. Du moins c'est le cas de quelques pays sous développés où les moyens humains et logistiques font cruellement défaut en présence d'une forte dégradation du cadre de vie où la les canalisations et autres réseaux d'évacuation d'eau usée sont très fortement dégradés. Quoique des cas sporadiques de contaminations s'enregistrent quelques fois en Algérie, qui pourtant dispose de toutes les ressources pour mettre fin à ce genre d'infection, les épidémiologistes placent la barre du danger bien en bas. «Il faut admettre que la fréquence des maladies hydriques est en net recul depuis plusieurs années. Prenons par exemple le cas de Constantine qui, à la faveur de la réfection de son réseau d'alimentation en eau potable, a vu les MTH en baisse et le concours des services de médecine préventive (Semep) efficace», ont-ils admis. Des contrôles se font régulièrement au niveau du laboratoire d'hygiène de wilaya pour garantir à la population une eau saine. Une vigilance qui se perpétue après le drame qui aura frappé il y a deux années une école à Hamma Bouziane lorsque des élèves y ont contractaient l'hépatite A. En dépit des multiples alertes lancées par le ministère à l'approche notamment de la saison estivale des cas isolés surviennent. «On est loin de l'épidémie, mais il faudra doubler de vigilance pour prévenir ce genre de germe», soutient notre source. Une action qui interpelle une chaîne indissociable. Allant des services d'assainissements au sein des APC aux responsables de la santé dont le service d'épidémiologie. «La prévention devra s'accomplir par divers secteurs», estime-t-on. Des opérations de désinfection qui s'effectuent avant l'installation des grandes chaleurs. Pour rappel l'office d'assainissement local avait entrepris des travaux en printemps dernier, en visant des points névralgiques nécessitant de «fort assainissement» dans plusieurs cités populeuses au Khroub, à la cité Boussof, à Aïn El Bey. Les maladies à transmission hydrique requièrent une seule attention : l'hygiène et la conscience pour ne pas contaminer son milieu d'eau potable. Faudrait-il encore que les interventions des municipalités, de la Seaco et des autres organismes chargés de l'assainissement soient synchrones, en cas d'une perturbation souterraine ou artificielle. Pour écarter tout risque de contamination fut ce sporadique.
N. H.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)