Algérie

Les malades réclament l'ouverture d'un service de radiothérapie



Les malades réclament l'ouverture d'un service de radiothérapie
A l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le cancer, coïncidant le 4 février de chaque année, les patients de la wilaya d'Aïn Témouchent se sont rapprochés hier de la rédaction du journal pour vider toute leur corbeille pleine de problèmes.
Ainsi, les personnes atteintes de la maladie lourde du cancer ont saisi cette occasion pour extérioriser toute leur peine afin de trouvent au moins une oreille attentive. En effet, ils ont énuméré le manque de service de radiothérapie dans la wilaya d'Aïn Témouchent. Ainsi, ils sont obligés de parcourir des dizaines de kilomètres supportant la fatigue et la perte de temps pour subir des séances de radiothérapie dans les centres spécialisés à Tlemcen ou à Oran. Aussi, ils réclament la mise à leur disposition, d'ambulances car la location d'un véhicule particulier revient très cher notamment pour la catégorie des démunis et sans couverture sociale. Compte tenu de la cherté de la vie, les malades cancéreux demandent une allocation forfaitaire sociale (AFS) pour l'achat de certains produits parapharmaceutiques qui ne sont pas remboursés par la caisse de sécurité sociale(CNAS) dont les couches et les poches des malades de l'appareil urinaire et de la prostate. Il reste à noter qu'il existe uniquement un service de chimiothérapie dans l'établissement hospitalier Dr Benzerjeb. En matière de prévention, ces patients souhaitent l'ouverture d'un service de dépistage au chef-lieu de la wilaya car les femmes sont plus concernées par le dépistage du sein et du col et ne pourront effectuer trop de déplacement vers les autres wilayas en laissant ainsi leur foyer et leurs enfants. Ils ont apprécié l'action de la CNAS de faire subir le dépistage du sein pour les femmes à Maghnia mais à leurs yeux, elle n'est pas suffisante. En matière de statiques, tous les médecins reconnaissent la rampe de cette pathologie dans la wilaya d'Aïn Témouchent, mais ils ignorent le nombre exact de ces patients pour plusieurs raisons. Par manque de service de radiothérapie, certains se soignent en dehors de la wilaya, une bonne proportion des malades dont les femmes réfutent à déclarer leur maladie, et l'absence de coordination entre le mouvement associatif, les établissements de santé et les services de la CNAS est à déplorer.


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