Algérie

LES MAÎTRES DU TEMPS QUI PASSE : Histoires de championnes du monde



LES MAÎTRES DU TEMPS QUI PASSE : Histoires de championnes du monde
Elisabeth Bykova 'Elisabeth Bykova, première candidate au titre bat Rudenko à Moscou en 1953 (+7 -5 =2) et devient la troisième championne du monde... Le premier championnat du monde féminin est organisé sous forme d'un tournoi en 1927 à  l'occasion des Olympiades de Londres. Vera Menchik en sort vainqueur. Le champion du monde masculin, de tradition plus ancienne, avait l'habitude de choisir ou d'agréer son challenger.VERA MENCHIKCe ne fut pas le cas de Menchik qui dut défendre son titre à  sept reprises pendant toute cette période d'avant-guerre. Menchik étant décédée en 1944, la FIDE organise un tournoi toutes rondes pour désigner la nouvelle championne du monde. Le tournoi de 1950 est gagné par la soviétique Ludmila Rudenko.Par la suite, il est mis sur pied un système identique au championnat du monde masculin avec un cycle préliminaire de trois ans (interzonaux et/ou matches entre candidats) destiné à  désigner la challenger pour le match titre en jeu.LUDMILA RUDENKOElisabeth Bykova, première candidate au titre bat Rudenko à  Moscou en 1953 (+7 -5 =2) et devient la troisième championne du monde. En 1956, la FIDE organise à  Moscou un match à  trois entre la tenante Bykova, l'ancienne championne Rudenko et la première du tournoi des candidates, Olga Rubtsova. Cette dernière l'emporte avec 0,5 point d'avance sur Bykova, et 5,5 sur Rudenko. Bykova reprend son titre dans un match revanche en 1958, et le conserve en 1959 contre Kira Zvorykina, vainqueur du tournoi des candidates.ELISABETH ROUDENKOLe quatrième tournoi des candidates est gagné par Nona Gaprindashvili (+10 -0 =6). Elle devient la nouvelle championne du monde en 1962 à  Moscou en écrasant Bykova (+7 -0 =4). Elle défend son titre victorieusement contre Alla Kushnir en 1965 à  Riga, en 1969 à  Tbilissi/Moscou et de nouveau à  Riga en 1972.Gaprindashvili gagne un nouveau championnat du monde en 1975 à  Pitsunda/Tbilissi contre une nouvelle challenger Nana Alexandria.NONA GAPRINDATCHVILILe cycle 1976-78 désigne comme challenger une jeune fille de 17 ans, Maia Tchibourdanidzé. Cette dernière crée la surprise en remportant le match contre Gaprindashvili en 1979, devenant la sixième championne du monde. Elle défend son titre contre Alexandria en 1981 (Borjomi/Tbilissi) ; contre Irina Levitina en 1984 (Volgograd) ; contre Akhmilovskaya en 1986 (Sofia); et enfin contre Nana Ioseliani en 1988 .MAIA TCHIBOURDANIDZEGaprindashvili, Tchibourda-idzé, Alexandria, Akhmilovskaya et Ioseliani sont toutes d'origine géorgienne.Les années quatre vingt dix consacrent la supériorité des trois sœurs Polgar. Pendant que Judit, la plus forte des trois, se consacre aux compétitions masculines, la famille pousse Susan et Sofia vers le championnat du monde féminin.  La jeune chinoise Xie Jun, vainqueur du tournoi des candidates affronte Maia Tchibourdanidzé du 25 septembre au 28 octobre 1991 à  Manille. Le match se déroule au meilleur des 16 parties.SUSAN POLGARElle bat la tenante du titre 8,5-6,5 (+4 -2 =9, et devient la septième championne du monde le jour de ses 21 ans. Elle est la première à  détrôner les joueuses d'origine soviétiques. Susan Polgar gagne le tournoi des candidates qui a lieu à  Shanghai en 1992. Le match final en huit parties entre les deux premières du tournoi, Polgar et Nana Ioseliani se termine à  égalité, même après les deux tie-breaks rapides. C'est le tirage au sort qui décide de la challenger : la chance favorise Ioseliani. Xie Jun ne lui laisse aucune chance dans le match pour le titre qui se déroule à  Monaco du 25 octobre au 16 novembre 1993 au meilleur des 16 parties. Le score est sans appel 8,5-2,5 (+7 -1 =3). à noter que Xie Jun gagne avec les noirs 5 parties sur les 7. Le cycle suivant est dominé par Susan Polgar. Elle termine à  égalité au tournoi des candidates avec Tchibourdanidzé qu'elle bat facilement en match de départage. Le championnat a lieu à  Jaen en Espagne du 30 janvier au 20 février 1996 au meilleur des 16 parties. Sur sa lancée, Susan Polgar défait la tenante Xie Jun 8,5-4,5 (+6 -2 =5).En décembre 1997, Alisa Galliamova et Xie Jun finissent respectivement 1ère et 2ème du tournoi des candidates à  Groningue, mais Galliamova refuse de jouer le match final destiné à  désigner la candidate officielle exclusivement en Chine. La chinoise est désignée par défaut.XIE JUNEntretemps, Susan Polgar a accouché de son premier enfant, et demande un report du match. La FIDE refuse et décide d'organiser le match Galliamova – Xie Jun pour le titre, celui-ci se déroulant en partie au Kazakhstan, en partie en Chine. Xie Jun récupère son titre (+5 -3 =7). En 2000, la FIDE décide, comme pour le championnat du monde masculin, d'organiser un tournoi à  élimination directe qui a lieu à  New Delhi. Il confirme la supériorité de Xie Jun qui bat en finale sa compatriote Kanying Qin 2,5-1,5.En demi-finale, Xie Jun avait battu Kovalevskaia 2,5 à  1,5 et Qin s'était imposée face à  Maric 1,5-0,5. Le championnat suivant est organisé dans les mêmes conditions (élimination directe) en janvier 2002 à  Moscou. Il y a 64 participantes.ZHU CHENLa finale est remporté par la chinoise Zhu Chen qui bat la russe Alexandra Kosteniuk 2-2 dans les parties lentes, et 3-1 dans les parties rapides.Pour parvenir en finale, Zhu Chen avait éliminé la géorgienne Khourtsidzé, puis l'ancienne championne du monde Maïa Tchibourdanidzé. En 2000, le championnat eu lieu à  Elista en Kalmoukie selon la formule à  élimination directe (2 parties lentes à  chaque tour, suivi éventuellemet de rapides et blitz pour départage). 64 compétitrices briguent le titre mondial. Zhu Chen, enceinte ne peut y participer, Xie Jun ex-tenante est également absente.ANTOANETA STEFANOVAEn demi-finalesAntoaneta Stefanova (Bulgarie) bat Maia Tchibourdanidzé 1,5-0,5 et Kovalevskaya bat Koneru 2,5-0,5 La finale se déroule au meilleur de quatre parties lentes et Stefanova bat Kovalevkaya 2,5-0,5.En 2006, le championnat eu lieu à  Ekaterinbourg en Russie selon la formule à  élimination directe (2 parties lentes à  chaque tour, suivi éventuellement de rapides et blitz pour départage). 64 compétitrices briguent le titre mondial. L'ancienne championne Zhu Chen, en conflit avec sa Fédération avait déclaré forfait. Les têtes de série l'indienne Humpy Koneru et la suédoise Pia Cramling furent éliminées au 2e tour, ainsi que la tenante Antaneta Stefanova.XU YUHUAEn demi-finales Alisa Galliamova (Russie) bat Victoria Cmilyte 1,5-0,5 , Xu Yuhua (Chine) bat Natalia Matveeva (Russie) 1,5-0,5 La finale se déroule au meilleur de quatre parties lentes et Xu Yuhua l'emporte sur Galliamova 2,5-0,5. L'édition 2008 du championnat du monde féminin a eu lieu du 28 août au 17 septembre à  Naltchik en Russie. En raison de la guerre d'Ossétie du sud, les joueuses Géorgiennes ne participent pas à  l'événement. ALEXANDRA KOSTENIOUKLe championnat est organisé sous forme d'un tournoi à  élimination directe avec 64 joueuses.Chaque ronde consiste en un match de deux parties, la finale se joue en quatre parties. En cas d'ex aequo, des parties additionnelles à  cadence plus rapides servent de départage. En finale, Alexandra Kosteniuk bat Hou Yifan 2, 5 - 1, 5.Partie n= 1Blancs : Kira Zvorykina Noirs : Elisaveta Bykova Moscou 1959Défense française 1.e4 e6 2.d4 d5 3.Cc3 Fb4 4.e5 b6 5.Dg4 Ff8 6.Cf3 Fa6 7.Cb5 Dd7 8.a4 Ce7 9.Fe2 Cf5 10.Ff4 h5 11.Dh3 c6 12.Cc3 Fxe2 13.Cxe2 g6 14.g4 Cg7 15.Fg5 Fe7 16.Cg3 Fxg5 17.Cxg5 De7 18.Dh4 Cd7 19.0-0 0-0-0 20.c4 hxg4 21.Dxg4 Cf5 22.cxd5 cxd5 23.Rh1 Cxd4 24.Cxf7 Dxf7 25.Dxd4 Dh7 26.Rg2 Dxh2+ 27.Rf3 Dh4 28.Dc3+ Rb8 29.a5 Tc8 30.De3 Tcf8+ 31.Re2 Dc4+ 32.Rd2 Db4+ 33.Rc2 Dc5+ 34.Rd3 Dxe3+ 35.Rxe3 Cxe5 36.axb6 axb6 37.b4 Cc4+ 38.Re2 Th4 39.b5 Td4 40.Tfd1 Txd1 41.Txd1 Rc7 42.Th1 Rd6 43.Th7 Rc5 44.Te7 Tf6 0-1


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)