Le syndicat national des magistrats (SNM) et le club des magistrats ont chargé le ministre de la justice, garde des sceaux, Belkacem Zeghmati, tout en décidant de poursuivre le mouvement de protestation avec la même force.Dans sa dernière déclaration, le SNM, dirigé par Isaad Mabrouk, a souligné que « la bataille menée par les magistrats contre le pouvoir exécutif ne représente pas une corporation ou un quelconque intérêt, mais elle symbolise un combat de tous les honorables et les libres, et elle est également loin des catégories tendancieuses, car les juges ne sont pas une bande ou un relais de la bande, mais ils sont victimes des pratiques dont sont victimes les magistrats depuis des décennies ».
De son côté, le Club des Magistrats Algériens (CM) a publié un autre communiqué où il exprime son « profond regret à « la récente déclaration du Ministère de la Justice du 31 octobre 2019 par la personne du Ministre ». Club des Magistrats reproche au ministre ses déclarations sur leur grève qu'il a qualifiée de « partielle et illégale et qui est contraire à la loi et elle ne respecte pas le serment qu'ils ont prêté ». Le CM a par ailleurs rappelé que le taux de suivi de la grève avait atteint « le taux record de 98% ». Dans le même sens, le Club des juges algériens estime que « la situation actuelle dans laquelle se trouve le pays en général et le secteur de la justice en particulier et la question de la légalité de la grève procédurale va au-delà de la question de la légalité de la grève par un ministre qui est contesté dans sa légitimité, et appartient à un gouvernement nommé par des pouvoirs inconstitutionnels et impopulaires ».
Imène AMOKRANE
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Posté Le : 02/11/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Imène AMOKRANE
Source : www.liberte-algerie.com