Algérie

Les magistrats certifient leur engagement pour une transparence complète



Dans sa déclaration faite à la Radio nationale, le président de la Commission nationale de supervision des élections, Slimane Boudi, vient rassurer le citoyen sur l'engagement de l'appareil judiciaire à «appliquer la loi en vue de garantir la transparence des prochaines législatives du 10 mai prochain».Les magistrats chargés de cette mission nationale «?uvreront à prouver l'aptitude de l'appareil judiciaire à appliquer les lois, en réponse aux aspirations des citoyens», a-t-il précisé. En poursuivant que les missions de cette Commission qui compte 316 magistrats consistent essentiellement à «veiller à l'application de la loi organique portant régime électoral et des mécanismes juridiques mis en place, à l'effet de garantir la neutralité et la transparence lors des prochaines législatives». Le magistrat a affirmé, entre autres, que la relation entre la Commission nationale de supervision des élections et avec la Commission nationale de contrôle des élections est «une relation de complémentarité et d'échange d'informations afin de trouver les solutions juridiques aux contentieux relevés par la commission de contrôle des élections». Il a expliqué que les candidats, les partis et le corps électoral «sont habilités à saisir la Commission nationale de supervision des législatives au sujet de tout dépassement susceptible d'entraver le bon déroulement du processus électoral». La Commission peut recourir à «la force publique en cas d'insoumission des partis à ses décisions, pour l'application de la loi et la garantie de la neutralité et de la régularité des élections» durant lesquelles le peuple est appelé à choisir ses représentants à l'Assemblée nationale populaire (APN). M. Boudi a précisé également que la commission dont il est le président «se dotera de moyens modernes pour faciliter le contact entre celle-ci et les différentes parties du processus électoral et mieux les informer des décisions prises dans les plus brefs délais». Concernant la venue des observateurs internationaux, le magistrat a assuré que «les portes leur sont ouvertes afin de s'enquérir des missions de la Commission, s'ils demandent à s'enquérir la nature de l'action de celle-ci notamment en ce qui concerne les doléances présentées et leur traitement conformément à la loi». Par ailleurs, M. Boudi a annoncé que la dite Commission sera renforcée en effectif le jour du scrutin prévu le 10 mai prochain, en vue de garantir le bon déroulement des élections, avouant que l'effectif présent est «insuffisant» pour assurer la supervision du processus électoral le jour du scrutin, ce qui nécessite son renforcement selon les besoins de chaque circonscription électorale. La Commission installée mardi est composée de magistrats de la Cour suprême, du Conseil de l'Etat et d'autres juridictions.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)