Algérie - Revue de Presse

Les lycéens n'en démordent pas


Après une courte «trêve», qui a été rompue, mardi, par un retour massif dans la rue, les lycéens oranais ont poursuivi hier leur mouvement de protestation contre les programmes volumineux, notamment ceux des classes de terminale. La journée d'hier a même enregistré un pic inégalé depuis le début de la grogne à Oran, au vu du nombre d'élèves qui ont pris part aux marches et aux rassemblements près des lycées et de l'académie et à travers les grandes rues de la ville. Les lycéens se disent intransigeants sur leurs revendications: «L'allègement concret des programmes des classes de bac et l'organisation d'une deuxième session du bac en septembre.» Si la première revendication est «ancienne» et est même à l'origine du soulèvement des lycéens, la seconde revendication paraît en revanche nouvelle. En tout cas, au niveau d'Oran, «une 2e session en septembre» est une réclamation de fraîche date. Les «hostilités» contre les programmes pédagogiques controversés, durant la journée d'hier, ont été ouverts par les lycéens, pratiquement dès 10 heures, à partir de la rue Larbi Ben M'hidi. De là, une marche de plusieurs dizaines d'élèves a démarré. La procession prenait du volume à mesure qu'elle avançait car progressivement nourrie par des grappes de manifestants issus de plusieurs lycées de la ville. Les lycéens voulaient, via la rue Larbi Ben M'hidi, rallier la direction de l'Education. Mais en vain, car la police leur a barré la route non loin du cinéma Maghreb (ex-Régent). Il s'en est suivi un éclatement de la marche en plusieurs groupes qui ont emprunté plusieurs ruelles. Un quart d'heure plus tard, le groupe a fusionné de nouveau à la place du 1er Novembre (ex-place d'Armes), grâce au portable. Un rassemblement assez conséquent a été tenu sur cette place publique, durant un quart d'heure, avant d'être dispersé par la police. Dans le même temps, un autre rassemblement prenait forme près de l'académie. Le mouvement de protestation s'est poursuivi jusqu'à midi et demi, avant de s'émousser progressivement.        A Annaba, par petits groupes et arpentant rues et ruelles, des dizaines de lycéens se sont rassemblés aux abords du siège de l'Education pour protester, eux aussi, contre la surcharge des programmes, sous l'oeil vigilant des agents de l'ordre. Les protestataires, à l'instar de leurs camarades des autres lycées du pays, cherchent à maintenir la pression en vue de faire aboutir leurs revendications. Vers 11h00, les lycéens se sont dispersés dans le calme.
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