Les lycéens, les étudiants et les stagiaires ciblés

La commission de wilaya d'Aïn Témouchent de lutte contre les risques de la harga et des fléaux sociaux multiplie ses rencontres avec les catégories sociales les plus vulnérables à travers une vaste campagne de sensibilisation.Les lycéens, les étudiants et les stagiaires des centres et des instituts de formation professionnelle ont été ciblés par les nombreuses campagnes de sensibilisation lancées par la commission ad hoc. Jeudi dernier c'est le lycée Berrahaïl-Miloud de Terga qui a accueilli la caravane d'information et de sensibilisation.
Dans la cour de leur établissement, les lycéens ont eu droit à une exposition de photos des victimes de la harga, où l'on voyait des corps rejetés par les vagues, et à l'exposition de chiffres concernant d'autres fléaux sociaux, dont la drogue et les psychotropes.
À ce titre, Hamid Houmed, représentant de la délégation des opérations de prévention et de sécurité (DOPS) de la wilaya d'Aïn Témouchent et de la commission de lutte contre le phénomène de la harga et des fléaux sociaux, a donné lecture du programme de sa commission qui sillonnera les 28 communes de la wilaya.
En salle, il y a eu la projection d'un documentaire sur le phénomène de la harga, suivie de plusieurs interventions de représentants des services de sécurité (police et gendarmerie) qui étaient axées principalement sur les conséquences de la harga et des fléaux sociaux en particulier dans le milieu scolaire (drogue, utilisation irrationnelle de l'internet?).
Quant aux représentants des différents dispositifs de soutien à l'emploi des jeunes dont celui de l'Angem, les interventions étaient étalées sur les mesures d'accompagnement au profit de ceux qui ont bénéficié d'une session de formation en particulier, qui leur ouvre les opportunités de décrocher un emploi qui peut les éloigner de ces phénomènes négatifs.
De leur côté, les lycéens, qui ont suivi avec un grand intérêt les différentes interventions, ont montré une prise de conscience du phénomène de la harga et de ses conséquences, considérant que ce ne sont que des projets utopiques que sèment certains réseaux de passeurs.

M. LARADJ