Algérie

Les lycéens demandent un écrit officiel



Les lycéens demandent un écrit officiel
Les lycéens de terminale en grève depuis trois jours demandent un écrit officiel sur les décisions prises par le ministère de la tutelle.Regroupés ce mercredi matin à la station de métro du Ruisseau, les élèves de plusieurs lycées à savoir de Bab Ezzouar, du Ruisseau, de Birkhadem, de Bachdjarah, de Kouba, de Garidi, de Bordj El-Bahri... décident de maintenir leur mouvement de protestation.«Nous n'allons pas rejoindre les bancs de l'école jusqu'à la satisfaction totale de nos revendication.».«Nous voulons du concret.» Les lycéens veulent connaître les véritables décisions prises quant à leurs revendications.?«Le ministre doit communiquer avec nous, quitte à nous parler à la télévision pour trancher la question», nous confie un groupe de lycéens.«Tout ce qui se dit çà et là, et toutes les informations diffusées par les médias ne semblent pas être réellement appliquées dans les lycées. D'ailleurs, l'annonce du ministère relative à la suspension des compositions du 2 e trimestre est compromise».Pourquoi?' A en croire les propos de certains élèves, «les enseignants ont déjà communiqué aux élèves les dates des compositions prévues dimanche prochain.Les élèves refusent à l'unanimité de suivre les cours durant les vacances et demandent un arrêt des cours pour le 30 avril prochain, comme cela s'est déjà fait les années précédentes. «Nous envisageons de consacrer nos vacances pour les révisions et non pour nous encombrer davantage avec de nouveaux cours», déclare Rafik du lycée Hamia de Kouba. Abondant dans le même sens, Ouahab du lycée Saad-Dahlab de Kouba, enchaîne : «Il est impossible de rattraper 96 heures de cours en quelques jours.» Et d'ajouter : «Nous refusons que les enseignants accélèrent leurs cours !». Les élèves qui en ont gros sur le c?ur, s'en prennent à leurs enseignants : «Nous refusons d'assumer les erreurs commises par nos enseignants.» Ils dénoncent aussi les derniers agissements des policiers qui auraient usé de la force pour les empêcher de rejoindre le ministère de l'Education.




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