Algérie

Les lois de la discorde



Les lois de la discorde
Au sein de l'assemblée populaire nationale, majorité et opposition s'entredéchirent. Depuis quelques jours un lourd climat règne à la chambre basse du Parlement qui s'est transformée en arène pour de grandes manoeuvres politiques.Au sein de l'assemblée populaire nationale, majorité et opposition s'entredéchirent. Depuis quelques jours un lourd climat règne à la chambre basse du Parlement qui s'est transformée en arène pour de grandes manoeuvres politiques.Des projets de loi, que le gouvernement, soutenu par les députés de la majorité, notamment ceux du FLN et du RND, veut faire passer au plus vite, se heurtent à la résistance des députés de l'opposition.Ces derniers trouvent cette manière de faire assez suspecte et rejettent, par voie de conséquence, les arguments du bureau de l'APN selon lesquels "ces projets de loi ont un caractère d'urgence".Ce forcing de la majorité parlementaire, qui applique à la lettre les consignes du gouvernement, n'agrée pas les députés des groupes parlementaires de l'opposition qui l'ont fait bruyamment savoir avant-hier jeudi. En effet, pour dire haut et fort leur opposition, ils ont improvisé un rassemblement de protestation dans le hall de l'hémicycle suivi d'un petit point de presse où ils ont expliqué les raisons de cette grogne.Le chef du groupe parlementaire du FFS, Chafaa Bouaiche, a indiqué que "les projets de loi qui nous sont proposés tendent à mettre fin à ce qui reste de la vie politique nationale". Le représentant du plus vieux parti de l'opposition a dit "ne pas comprendre cette célérité avec laquelle le gouvernement veut faire adopter ces lois, qui plus est en plein Ramadhan".Il a de même remis en cause la gestion de l'assemblée qui ne fait, selon lui, "que décrédibiliser davantage les institutions du pays". De son côté le chef du groupe parlementaire de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV) a soutenu que les projets de loi en question "sont contraires à la démocratie et à la Constitution puisqu'ils tendent surtout à éliminer totalement les partis politiques de la scène nationale".Une claire allusion au projet de loi organique portant code électoral qui, dans une de ses dispositions, écarte des prochaines compétitions électorales, prévues l'année prochaine, tout parti politique n'ayant pu réaliser un score de 4 % lors des précédentes élections. D'ailleurs ce projet de loi, dont l'examen en séance plénière est prévu dimanche prochain, fait l'objet d'intenses débats dans la commission permanente spécialisée.L'opposition veut introduire de nombreux amendements aux dispositions du projet de loi électoral, à l'exemple de l'article 73 qui évoque les 4 %. Mais les députés du FLN et du RND, s'en tenant certainement aux instructions du gouvernement, refusent de faire le moindre cadeau à l'opposition. De guerre lasse les deputés de l'opposition ont alors claqué la porte de la commission specialisée qui examine le projet de loi.D'autres projets de lois ont aussi soulevé l'ire de l'opposition. Il est ainsi question, à titre d'exemple, des deux projets de loi portant sur l'obligation de réserve des officiers supérieurs de l'ANP et de celui instituant la commission de surveillance des élections. En tout, pas moins de six projets de loi importants, qui n'ont été déposés que récemment sur le bureau de l'APN, devraient être adoptés avant la clôture de la session de printemps du Parlement.Un agenda tellement chargé que, comme cela a été dit par les opposants, le bureau de l'APN s'est montré peu regardant sur les dispositions du règlement intérieur de l'assemblée. Et c'est ce qui est dénoncé par l'opposition qui reste perplexe quant à la rapidité avec laquelle le gouvernement veut agir."L'examen de plusieurs projets à la fois est une violation du règlement intérieur" a indiqué, pour sa part, Djelloul Djoudi, chef du groupe parlementaire du Parti des travailleurs. Les députés de l'opposition n'ont pas cependant déterminé clairement une position commune vis-à-vis de cette situation puisque les tractations sont toujours en cours.Tout indique que cette position commune sera connue dimanche prochain à la faveur de l'examen du projet du code électoral. Une séance plénière qui risque ainsi d'être fort houleuse.Des projets de loi, que le gouvernement, soutenu par les députés de la majorité, notamment ceux du FLN et du RND, veut faire passer au plus vite, se heurtent à la résistance des députés de l'opposition.Ces derniers trouvent cette manière de faire assez suspecte et rejettent, par voie de conséquence, les arguments du bureau de l'APN selon lesquels "ces projets de loi ont un caractère d'urgence".Ce forcing de la majorité parlementaire, qui applique à la lettre les consignes du gouvernement, n'agrée pas les députés des groupes parlementaires de l'opposition qui l'ont fait bruyamment savoir avant-hier jeudi. En effet, pour dire haut et fort leur opposition, ils ont improvisé un rassemblement de protestation dans le hall de l'hémicycle suivi d'un petit point de presse où ils ont expliqué les raisons de cette grogne.Le chef du groupe parlementaire du FFS, Chafaa Bouaiche, a indiqué que "les projets de loi qui nous sont proposés tendent à mettre fin à ce qui reste de la vie politique nationale". Le représentant du plus vieux parti de l'opposition a dit "ne pas comprendre cette célérité avec laquelle le gouvernement veut faire adopter ces lois, qui plus est en plein Ramadhan".Il a de même remis en cause la gestion de l'assemblée qui ne fait, selon lui, "que décrédibiliser davantage les institutions du pays". De son côté le chef du groupe parlementaire de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV) a soutenu que les projets de loi en question "sont contraires à la démocratie et à la Constitution puisqu'ils tendent surtout à éliminer totalement les partis politiques de la scène nationale".Une claire allusion au projet de loi organique portant code électoral qui, dans une de ses dispositions, écarte des prochaines compétitions électorales, prévues l'année prochaine, tout parti politique n'ayant pu réaliser un score de 4 % lors des précédentes élections. D'ailleurs ce projet de loi, dont l'examen en séance plénière est prévu dimanche prochain, fait l'objet d'intenses débats dans la commission permanente spécialisée.L'opposition veut introduire de nombreux amendements aux dispositions du projet de loi électoral, à l'exemple de l'article 73 qui évoque les 4 %. Mais les députés du FLN et du RND, s'en tenant certainement aux instructions du gouvernement, refusent de faire le moindre cadeau à l'opposition. De guerre lasse les deputés de l'opposition ont alors claqué la porte de la commission specialisée qui examine le projet de loi.D'autres projets de lois ont aussi soulevé l'ire de l'opposition. Il est ainsi question, à titre d'exemple, des deux projets de loi portant sur l'obligation de réserve des officiers supérieurs de l'ANP et de celui instituant la commission de surveillance des élections. En tout, pas moins de six projets de loi importants, qui n'ont été déposés que récemment sur le bureau de l'APN, devraient être adoptés avant la clôture de la session de printemps du Parlement.Un agenda tellement chargé que, comme cela a été dit par les opposants, le bureau de l'APN s'est montré peu regardant sur les dispositions du règlement intérieur de l'assemblée. Et c'est ce qui est dénoncé par l'opposition qui reste perplexe quant à la rapidité avec laquelle le gouvernement veut agir."L'examen de plusieurs projets à la fois est une violation du règlement intérieur" a indiqué, pour sa part, Djelloul Djoudi, chef du groupe parlementaire du Parti des travailleurs. Les députés de l'opposition n'ont pas cependant déterminé clairement une position commune vis-à-vis de cette situation puisque les tractations sont toujours en cours.Tout indique que cette position commune sera connue dimanche prochain à la faveur de l'examen du projet du code électoral. Une séance plénière qui risque ainsi d'être fort houleuse.


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