Algérie

Les locaux de Eriad seront démolis



Les moulins, baptisés au nom de Mahrouga, ont été transformés en lieux où se conjuguent toutes les formes de turpitude.Les bâtisses par exemple ayant abrité pendant de longues années, les locaux de l'unité d'Oran de Eriad Sidi Bel Abbès sont à démolir. C'est l'instruction donnée par la wilaya d'Oran suite à la sortie nocturne effectuée par le wali dans les quartiers du centre-ville. Au-delà du rasage des restes de la bâtisse, l'assiette foncière à récupérer abritera un projet d'utilité publique, comme par exemple un centre commercial. D'autant plus que lesdits locaux sont situés en plein coeur de la très commerçante ville de Mdina Jdida. Pourquoi a-t-on décidé de la sorte alors que lesdits locaux ont, depuis la réforme sportive et la restructuration des entreprises nationales, servi de lieux où ont été décidés le sort et l'avenir de plus d'un club sportif, dont l'ASM Oran' La sortie inopinée et nocturne du wali lui a permis de constater plusieurs défaillances dont l'abandon total auquel ont été livrés les restes des bâtisses. Ce n'est pas tout. Les moulins, baptisés au nom de Mahrouga, ont été transformés en lieux où se conjuguent toutes les formes de turpitude à savoir la prostitution et la consommation d'alcool. Aussi, l'activité, aux bruits assourdissants et tant ennuyeux, n'a pas lieu d'être exercée dans le tissu urbain. Pour l'heure, l'Office de promotion et de gestion immobilière est chargé de mener, le plus tôt possible, une étude sur le projet à implanter dans le terrain à récupérer.
La ville d'Oran, que l'on veut transformer en métropole régionale n'a en rien l'étoffe d'un tel gabarit. Du moins pour le moment. Le constat a été fait par le premier responsable de la wilaya, en effectuant avant-hier soir une sortie nocturne. Sillonnant les différents artères de la ville, le wali n'a pas hésité à passer un savon aux responsables locaux tout en exhibant à leur encontre le carton rouge. Saletés, absence presque totale de lumière et autres défaillances ont été relevées lors de cette virée effectuée la nuit, notamment dans les secteurs urbains Emir Abdelkader, au centre-ville, et celui de Sidi El Bachir, ex- Plateau Michel.
Ce n'est là qu'une petite partie visible de l'iceberg. La ville, produisant pas moins de
1 600 tonnes d'ordures/ jour, est, un peu partout dans ses coins et recoins, sale, d'où d'ailleurs les «stigmatisations» du wali tout en incitant les responsables locaux à plus d'efforts en ce qui concerne le nettoiement et l'embellissement de la ville. Ces deux chapitres continuent à constituer les deux casse-têtes chinois des autorités.
Or, c'est le contraire qui se produit. Les entrailles des immeubles éventrés ou ceux abandonnés ou encore les bâtisses effondrées sont transformées en décharges sauvages. Les différentes conventions contractées avec les entreprises privées en charge de la collecte des ordures ne sont-elles pas concluantes'
Plus d'un gérant d'entreprise affirme que les budgets alloués à ce volet sont insuffisants. A ces lacunes s'ajoute l'absence totale de civisme et la culture d'une vie citadine. En attendant des jours meilleurs, les responsables jurent par tous les saints d'être au rendez-vous des Jeux méditerranéens de 2021 oubliant toutefois que les préparatifs sont lancés.


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