En Afrique du Sud, des chercheurs ont étudié l'activité de lions et différentes espèces d'herbivores face à la hausse des températures liée au changement climatique.Ils ont constaté que les félins pourraient empêcher certaines espèces de s'adapter aux températures plus élevées. Ces dernières années, la hausse des températures dans les zones centrales et subtropicales du continent africain s'est révélée plus intense que celle enregistrée à l'échelle globale. Et la tendance est loin de s'inverser. Selon plusieurs études, l'Afrique va continuer de se réchauffer bien plus vite que les autres parties du globe. Ces changements environnementaux impactent d'ores et déjà la faune sauvage africaine mais aussi les relations que les espèces entretiennent entre elles. C'est ce que confirme une nouvelle étude publiée dans la revue Nature Ecology and Evolution reprise par plusieurs médias. Ces recherches menées en Afrique du Sud se sont intéressées aux lions et à plusieurs espèces d'herbivores faisant partie de leurs proies.
Elles révèlent que les herbivores sont largement impactés par la hausse des températures et qu'ils ont déjà commencé à s'adapter pour y faire face. Leurs efforts semblent cependant être mis à mal par les lions et leur prédation. Un phénomène qui pourrait à terme rendre les animaux plus vulnérables à la chaleur croissante et au changement climatique en général. D'après les résultats des chercheurs, l'espèce la plus affectée par la présence des félins s'est révélée être l'oryx gazelle ou gemsbok, un bovidé originaire d'Afrique australe. Les zèbres ont également fait partie des animaux les plus affectés.
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Posté Le : 11/06/2020
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : El Watan
Source : www.elwatan.com