Algérie

Les limites de la prise en charge juridictionnelle



« Nous avons des problèmes de visibilité sociale », commente Khaled Nordine. Pour illustrer ses propos, le psychologue parle du fils de riche qui a commis des infractions, mais qui s?en trouve lavé grâce à l?intervention plus ou moins appuyée de ses parents. « Il peut également éviter d?être placé dans un centre parce que le juge estime que la cellule familiale le protégera d?une récidive », continue le psychologue. Bandes organisées Ces jeunes souffrent d?un sentiment profond d?injustice. Ils agissent soit par esprit de vengeance contre une société qui les a oubliés, soit pour se débrouiller, soit les deux à la fois. « La société algérienne s?est un peu déstructurée et on assiste à l?émergence de bandes de plus en plus organisées », souligne Khaled Nordine. Les années noires du terrorisme ont cassé les liens de voisinage, elles ont déchiré des familles... C?est le lien social, garant d?une certaine stabilité, qui s?est trouvé rompu.


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