Algérie

Les lignes grises



Les lignes grises
2,3 millions de kilomètres carrés. De la neige au Nord, du sable au Sud et du goudron partout. 7 frontières, dont 5 sont fermées, et une sur la Méditerranée, étroitement surveillée. Stratégie d'étouffement extérieur ou repli frileux sur soi, le débat reste ouvert, sans jeux de mots. Mais heureusement, une ligne d'horizon est en voie d'être dépliée, par le Niger, où la frontière reste relativement ouverte, pour faire passer ce vieux projet transafricain Alger-Lagos par la route.Car c'est ce 14 janvier à Bamako que le Premier ministre Sellal a promis l'ouverture de cette (déjà) route mythique pour 2017. Même si peu, en Afrique, croient en les promesses de Sellal, il faut quand même garder espoir et rappeler que grâce à son (ex) aisance financière, l'Algérie a terminé sa partie d'Alger jusqu'à In Guezzam, tout comme le Nigeria, pays pétrolier, a fait la sienne de Lagos à la frontière avec le Niger. Reste justement le Niger, qui peine avec son tronçon, notamment dans les régions touareg du Nord, faute d'argent et de stabilité. Mais si Sellal tient ses promesses, à la fin 2017 on pourra aller à Lagos par la fameuse Nationale 1, l'une des plus belles routes du monde, et rejoindre Lagos à 4800 kilomètres d'Alger. Ce n'est pas un trajet énorme, faisable en 5 jours environ, avec In Guezzam au PK 2400, qui deviendrait ainsi le point milieu de cet axe qui sans aucun doute attirera beaucoup de monde. Bien sûr, les turbulences existent, au nord du Niger et surtout à Kano, au Nord du Nigeria, où les groupes de Boko Haram continuent à sévir.On n'ira pas demain à Lagos mais peut-être après-demain.En attendant, toujours sur la Nationale 1, se méfier quand même à Ghardaïa où, aux dernières nouvelles, des espions habillés en Subsahariens seraient venus du Sud pour attaquer le Nord, poussés par l'Ouest et payés à l'Est par le Mossad. Est-ce possible ' La Coupe d'Afrique commence bien.


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