Algérie

Les lièvres, les zèbres et le pouvoir fou !



160 candidats ! Allez ! Encore un effort,
et on atteint le?
? taux du square !
On s'attendait à un lâcher de lièvres, on a droit à une déferlante de zèbres ! Qui ne me font pas rire. A aucun moment de leur trottoir-show. A la vérité, leurs prestations, grassement relayées par les télévisions off-shores, me rappellent furieusement les infectes caméras cachées du Ramadhan. Finalement, dois-je rire ou pleurer devant un homme au regard allumé pleins feux, affirmant que son programme, c'est «garantir une rente mensuelle de 60 000 dinars à tous les Algériens et une aide gouvernementale à la polygamie» ' Nous attendions les vieux lièvres roublards et blanchis sous le harnais frauduleux des scrutins dézédiens, et nous nous retrouvons face à ces zèbres échappés ? ou relâchés ? d'une réserve spéciale, une sorte de sanctuaire à bestioles bizarres. A bien y réfléchir, les doux-dingues qui inventent des «aviou aux ailes d'argile» me font moins peur que le pays qui fuit ainsi par tous les trous de ses aberrations rendues béantes, qui se vide de la sorte, en direct-live de ces absurdités engrangées 60 ans durant. Des doux-dingues, ça peut toujours se soigner, ou du moins être pris en charge dans un cadre médicalisé. Un pays qui fuit de toutes parts c'est plus compliqué, tous les bons plombiers vous le confirmeront. Bien sûr qu'à l'épreuve de l'écrémage des candidatures à la candidature, les chtarbés seront gentiment raccompagnés en «maison de repos», mais le spectacle aura été donné. Le vaudeville aura tourné. Et la faille se sera agrandie. Déjà de proportions assez imposantes avant le lâcher de zèbres, du temps des gentils lièvres, là elle est devenue impossible à combler par des voies normales. Ni par des voix détournées, non plus ! J'en ai la certitude à présent. Les doux-dingues ne sont que le «bras armé de formulaires» d'un régime fou, profondément détraqué. Systémiquement dément ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.


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