Algérie

Les Libyens réclament le quota algérien






Au motif que les Algériens n'ont pas les moyens de le pêcher, les représentants de la Djamahiria ont demandé l'octroi des 668 tonnes attribuées à  l'Algérie pour 2011. La délégation algérienne n'a pas réagi parce qu'elle était absente. Les cadres du ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques (MPRH) qui devaient se rendre à  Paris pour la réunion n'ont pas été autorisés à  se déplacer pour des raisons qu'on n'a pas jugé utile de communiquer. L'Algérie a inscrit 30 thoniers pour la campagne de 2011. Une liste où, curieusement, on retrouve des sardiniers de la liste ICCAT  2009 et 2010 qui ne sont pas équipés de sonar ni de matériel de pêche pour le thon vivant, dont la plupart ne peuvent aller en haute mer. Parmi eux figurent de surcroît des bateaux qui font l'objet d'un contentieux pour pêche illégale et opérations fictives. Cerise sur le gâteau : sont inscrits sur cette liste également les bateaux sous saisie au port de Annaba pour avoir été impliqués dans l'affaire frauduleuse de trafic de thon rouge ! Sur cette liste sont aussi portés une série de bateaux de 12 à  moins de 24 m qui ne pourront intervenir qu'en «zone côtière» pour une pêche à  la palangre ou avec des filets à  sardines. On se demande quelles sont les intentions du MPRH en réinscrivant des bateaux en situation  de litige ou qui ne répondent pas aux critères énoncés pas l'ICCAT… En fait, l'Algérie dispose de thoniers dignes de ce nom ; ils se comptent sur les doigts d'une seule main et sont la propriété d'armateurs professionnels qu'il faut opposer à  ceux apparus miraculeusement avec la manne des deux plans de relance économique de la pêche qui ont englouti 25 milliards de dinars sans changer quoi que ce soit dans le secteur. Actuellement, deux thoniers dignes de ce nom, avec leur armement complet, tout droit sortis des chantiers navals turcs en juin dernier, rouillent dans le port de Tenès parce qu'un cadre de la direction de la pêche de Chlef, le seul apparemment ayant quelques qualification marines, a affirmé que ces bateaux étaient «usagés». Une sentence dont on tient compte, bien qu'elle ait été contestée par 5 autres expertises effectuées par des spécialistes hautement qualifiés, dont deux désignés pas la justice. Encore une énigme.
 


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