Autant l'islamisme politique que la démocratie sont profondément enracinés. Concernant le premier, les signes de ralliement sont bien mis en évidence. Ils sont vestimentaires. L'islamisme politique est profondément enraciné dans les pays musulmans, son rejet l'est également, et autant profondément. Il s'en suit que l'équation du pouvoir demeure pratiquement difficile, voire impossible à résoudre dans sa dimension " équilibre ". Quelles réformes politiques seraient possibles devant les "incompatibilités" et d'après ce qui est devenu très apparent, à savoir que le hasard des urnes contribuerait à davantage déséquilibrer les pays arabes du fait que dans ces derniers la stabilité connue à ce jour n'est obtenue que par l'emploi des moyens de force dans une logique de gestion répressive. Certains parlent de déclin du mouvement islamiste alors qu'il n'existe aucune tradition d'évaluation des rapports d'opinion autant par les urnes toujours manipulées que par les sondages. Ce ne sont pas tellement les rapports d'opinion qui comptent, mais les rapports de force et ceux-ci ne sont pas à mesurer par le nombre mais par leurs déterminations. Les équipes d'hommes qui s'étaient succédé au pouvoir dans les pays arabes n'avaient pas eu le souci de transformations juridico-politiques qui inscrivent le processus des mutations politiques et sociales dans la perspective de réduction des espaces de différences idéologiques. La priorité était accordée plutôt aux obstacles de toute nature à mettre en place et aux manipulations à entreprendre pour que ne soit jamais construite la passerelle qui mène vers de véritables alternances. Quel cadre théorique de fonctionnement de l'Etat serait-il possible de construire pour produire des simulations dans la recherche des conditions de moindre précarité de l'équilibre ' Comment accéder à la capacité à maîtriser les variables instabilité politique, insécurité et incertitude' Dans quelles mesures les urnes pourraient- elles produire un environnement politique (politico- religieux plutôt), qui favorise les tolérances ou du moins qui créeraient les conditions de la moindre instabilit é ' Comment ou plutôt à qui confier la gestion d'une nouvelle transition quand l'opposition réclame le départ de tout le régime en place '
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 09/02/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : N B
Source : www.lemaghrebdz.com