Algérie

Les larmes d’une handicapée de 46 ans


Sa pension mensuelle de 1.000 DA lui a été retirée Handicapée à 75% et inscrite au service de l’action sociale de la commune d’Oran, une femme de 46 ans en l’occurrence H.M, bénéficiait d’une indemnité mensuelle de 1.000 Dinars qui lui a été retirée pour des raisons peu convaincantes, par les services du secteur urbain dont elle dépend.C’est en effet le cri de détresse que lance cette célibataire de 46 ans qui a été privée de la seule ressource financière qu’elle percevait normalement, jusqu’à ce dernier mois, où il lui a été signifié qu’elle n’y avait plus droit. Les raisons avancées par les préposés au guichet du secteur urbain El Emir territorialement compétent, n’ont pu satisfaire la malheureuse qui, les larmes aux yeux, précisera que «la suppression des symboliques 1.000 Dinars me font plus mal que mon handicap». Selon les services sociaux communaux, la suppression des 1.000 Dinars suit le fait que la femme en question vit sous le même toit que sa mère qui bénéficie de la retraite de son époux décédé. Il faut tout de même préciser que ladite retraite est de l’ordre de 5.600 Dinars. Nous nous sommes rapprochés des services concernés pour avoir des éclaircissements sur cette décision pénalisante pour une femme de 46 ans et de surcroît handicapée et qui ne peut exercer aucune activité, il nous a été répondu que dès qu’une personne handicapée perçoit une autre rentrée financière (ce qui n’est pas le cas pour cette femme) son indemnité est automatiquement supprimée. Avec plus d’insistance, nous avons tenté de savoir sur quel texte légal repose cette argumentation, mais aucune réponse convaincante n’a pu être apportée. En attendant de voir plus clair sur l’action sociale menée à coup de chiffres et de bilans qui font état d’aides substantielles aux démunis, aux nécessiteux et à la frange qui souffre d’infirmité, H.M, cette femme de 46 ans pour qui 1.000 Dinars lui faisaient oublier un peu la partie sombre de sa vie, il serait utile de se pencher réellement sur la symbolique de cette action sociale qui, parfois, laisse sur le carreau de véritables nécessiteux reconnus plus par leur numéro de carte que pour leur droit entier à la citoyenneté. Zitouni M.
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