Algérie

Les laissés-pour-compte



Les laissés-pour-compte
Ç a y est la ruée vers l'or a commencé au Mali. La démocratie à coup de bombes est déjà initiée par François Hollande qui a pris le devant de la scène à l'image de son prédécesseur qui a détourné la résolution 1973 de sa vocation première pour faire taire un témoin gênant.
Et comme d'habitude la crasse française sionisée s'est mise en ch'ur à réciter le «psaume» humanitaire. Une litanie pour louer les coups de canons sans souci aucun des victimes civiles des guerres et des fausses révolutions qui sont, en fait, financées par ces pays prédateurs qui se proclament démocratiques. Ces prédateurs, sans doute trop habitués à la servilité ordonnée de leurs citoyens, victimes eux-mêmes des banques avides, des politiciens véreux et voraces et des multinationales vampiriques, ne s'embarrassent aucunement pour provoquer l'enfer dans ces pays qu'on qualifie de désuets et pilleurs de ressources. Si ce n'est pas la manipulation des peuples sous couvert de démocratie pour affaiblir et déstabiliser leur pays au profit des prédateurs comme c'est le cas dans ces pays arabes où l'on chante les «révolutions , c'est la création de terroristes assistés pour faire la sale besogne. Comme le reconnaît Brezinski, le stratège de la Maison Noire, «laisser les musulmans s'entretuer... ». Et comme par hasard, ces prétendus opposants formés patiemment à coup de rencontres sous différentes couvertures, ne lancent leurs cris de guerre qu'à partir de leur quartier général bien choyés par leurs maîtres. De Tripoli à Damas, et maintenant au Mali, toutes les rebellions armées sont avant tout financées par les pays prétendus «démocratiques». Exemple également édifiant, avec la crise centrafricaine, sollicité par le président Bozizé pour l'application des accords militaires avec la France, François Hollande a déclaré : «L'armée française est en Centrafrique pour protéger les Français et non pour sauver un régime». Ce qui incite à se demander donc à quoi servent ces accords cinquantenaires que beaucoup de pays africains naïfs comme le Togo, le Bénin ou le Gabon ont récemment renouvelés ' Il y a cette fâcheuse tendance à croire que les Africains vivent encore au XIXe siècle. Pour conclure cette chronique, nous reprendrons cette citation de Robert Cooper, lorsqu'il était conseiller diplomatique du Premier ministre britannique, Tony Blair, avant de devenir directeur des affaires extérieures et militaires au secrétariat général du conseil de l'Union européenne : «Entre nous, nous opérons sur la base de lois et d'une coopération ouverte en matière de sécurité. Mais lorsque nous avons affaire à des types d'Etats plus désuets hors du continent européen postmoderne, nous devons en revenir aux méthodes plus rudes d'une autre époque ' la force, l'attaque préemptive, la ruse, tout ce qui s'avère nécessaire face à ceux qui vivent encore dans le monde du XIXe siècle et du chacun pour soi. Entre nous, nous respectons la loi, mais lorsque nous opérons dans la jungle, nous devons aussi recourir à la loi de la jungle (...) Ce qu'il faut donc c'est une nouvelle sorte d'impérialisme, acceptable aux yeux d'un monde de droits de l'Homme et de valeurs cosmopolites. Nous pouvons déjà en discerner les contours : un impérialisme qui, comme tout impérialisme, vise à instaurer l'ordre et l'organisation, mais qui repose sur le principe du volontariat.»


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