Algérie

Les Koweïtiens favorables à la création de sociétés d'investissement mixtes



Les Koweïtiens se sont engagés à créer des sociétés financières mixtes en plus d'une usine de fabrication de médicaments contre le cancer. Un projet en discussion depuis plus de trois mois avec le groupe public Saïdal. En effet, c'est en octobre 2011 que de tels projets avaient été annoncés. Le séjour de trois jours de Cheïkh Abdallah Nasser Al Sabah Al Ahmed Al Sabah, président de la compagnie Kuwait Assets Management (Kamko) confirme l'intention des Koweïtiens de passer à la concrétisation de leurs intentions. En témoigne l'intense activité de son président qui a eu plusieurs réunions de travail, dans ce sens, avec les ministres de l'Industrie, Benmeradi, des Finances, Karim Djoudi et de l'Habitat, Noureddine Moussa. Selon un communiqué du ministère des Finances, il est question de créer avec les hommes d'affaires koweïtiens une société mixte de capital investissement, d'une société de leasing, et de deux sociétés d'assurances, l'une spécialisée en assurance vie et l'autre en assurance dommages. Le représentant du conseil d'administration de la société holding des projets du Koweït a exprimé tout l'intérêt de son groupe d'investir en Algérie dans les domaines de l'industrie, de l'habitat, de l'agriculture, des finances, des services et des TIC. Si l'accord pour la réalisation de l'usine de fabrication de médicaments anti-cancéreux sera signé prochainement, il y a aussi un autre projet relatif à la production de transformateurs électriques qui a été discuté avec le ministre de l'Industrie, Benmeradi. Les investisseurs koweïtiens sont déjà « très bien installés » en Algérie puisqu'ils sont présents dans les télécommunications, à travers la compagnie Watania, et dans les banques par le biais de la Housing Bank et AGB, considérées comme les plus importantes en Algérie, selon des responsables du ministère des Finances. Le choix de l'Algérie pour de tels projets n'est pas fortuit, puisque les investisseurs koweïtiens « n'ont jamais vu un retour d'investissement aussi fort dans les domaines bancaire, des assurances ou dans d'autres domaines comme celui existant en Algérie », disent certains observateurs. L'option pour des sociétés mixtes indique également que les investisseurs des pays du Golfe ont eu tout le temps pour assimiler l'idée selon laquelle ils devront se plier aux nouvelles règles du jeu dont celle fixant la répartition du capital (51/49%).


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