Algérie

Les juridictions au 15e jour du Ramadhan



Ce n'est un secret pour personne, que les juridictions, travaillent au ralenti, durant le mois sacré de Ramadhan! Nous évoquons évidemment les audiences proprement dites. Et qui dit audiences pense immanquablement, à celles du pénal! Et comme un malheur ne vient jamais seul, voilà que les avocats, via le puissant canal de l'Union nationale des ordres des avocats, avaient décidé d'un boycott des audiences des «mineurs» et des sessions criminelles, à partir d'hier, lundi 18 avril 2022! Depuis que le monde est monde, les «accrochages» entre la chancellerie et les bâtonnats du pays, se sont tous terminés au détriment des... justiciables, et ce, en général. En attendant que l'effet ramadhanesque, passe, voyons un peu la température du «climat» qui règne un peu partout dans le Centre du pays! Prenons un petit, mais très vieux tribunal, en l'occurrence celui de Miliana (cour d'Ain-Defla). Ses audiences sont très brèves, car les justiciables et certains avocats viennent souvent, de loin. Les juges, dont la majorité habite Alger, Blida et Chlef, se font un plaisir de faire vite afin de prendre la délicieuse chorba, chez eux! Au tribunal de Dar el Beida (cour d'Alger), le président, entouré d'une super formation criminelle du 1er degré, dirigée avec une maestria qui laisse rêveur. Liès Benmissia, est un magistrat cool, mais fermement décidé à rendre justice, dans la plus pure tradition, propre à la magistrature. À la cour d'Alger, le mouvement fonctionne lui aussi, au ralenti par l'absence d'activité au niveau du guichet unique, très bien organisé, depuis bien longtemps. À Bir Mourad Raïs, le duo de chefs du tribunal, ne se casse pas la tête devant les rushs incessants des citoyens qui se précipitent au minuscule guichet unique. N'est-il pas temps pour le sympathique secrétaire général de la cour du Ruisseau, de faire des propositions, quand au choix d'une assiette en vue, d'y aménager deux bâtisses dignes des résidents de la daïra de Bir Mourad Raïs. Une, pour un nouveau tribunal, et un second pour le tribunal administratif, celui qui existe, est trop exigu, surtout qu'il reste coincé actuellement au boulevard «des frères Bouadou» entre la stations-service, et un immeuble de huit étages, en éternel mouvement! Boudouaou, à Hussein-Dey, à Bab El Oued, à Koléa, Hadjout, El Affroun, et Sidi M'hamed, le même topo est constaté. Attendons les nouveaux soubresauts des bâtonnats pour être mieux fixés sur l'avenir de notre justice!


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