Algérie

Les journalistes victimes des enjeux politiques pour leur combat démocratique



Les journalistes victimes des enjeux politiques pour leur combat démocratique
La Journée nationale de la presse du 22 octobre 2017 a été fructueuse pour des centaines d'étudiants en communication du pôle universitaire d'El Bouni qui ont pu obtenir des réponses diverses à leurs questions sur le métier et ses techniques par les journalistes de la wilaya. Et après des conférences scientifiques dans le domaine, l'annonce des gagnants du concours récompensant les quatre meilleurs travaux journalistes de la wilaya d'Annaba pour le développement économique.Prix du meilleur reportage TV : Amel Ramdani «Echourouk» Prix du meilleur article en langue arabe : Dridah Hocine «Ennasr». Prix du meilleur article en langue française : Oki Fawzi «La Nouvelle République» Prix de la meilleure émission radio : Drissi abderezzak «Radio locale Annaba». Certainement la presse en Algérie soit d'expression francophone ou arabophone avait joué un très grand rôle dans le combat libérateur de notre pays. Elle n'avait jamais cessé de soutenir les revendications légitimes de notre population algérienne qui a su saisir l'importance de la presse.
Ainsi la liberté de la presse est la mère des libertés et la participation des journalistes aux enquêtes préliminaires peut constituer une vraie avancé pour l'instauration d'un vrai état de droit. Pour dénoncer une infraction pénale s'avère pénible chez beaucoup de citoyens et c'est pourquoi qu'on fait appel à un journaliste ou' d'ailleurs le point de départ d'une information judiciaire provient dans la plus part des cas de la presse. Certes l'aide des journalistes est très précieux parce qu'il faut reconnaitre que des articles parus peuvent permettre aux services de sécurité de mettre hors d'état de nuire des coupables.
La liberté d'expression est un élément moteur pour le changement de la société et des mentalités pour laquelle le journaliste d'aujourd'hui a un seul souci, c'est de servir son pays. Les menaces, pressions et intimidations sont son quotidien routinier il est accusé à tort ou à raison de tous les maux.
Or, la presse algérienne qui se trouve entre le pouvoir et la libérté était durant une période passée soumise à une surveillance très poussée par les autorités et avec l'instauration de l'imprimatur aux temps de Belaid Abdeslam qui avait connu l'interdiction de nombreux titres anciens disparus de la scène à cause des accusations d'apologie. Aujourd'hui l'Etat a parfaitement compris la nécessité et le rôle de l'information à l'intérieur et à l'extérieur du pays en laissant une ouverture au champ médiatique audiovisuel nouveau qui peut permettre aux politiques ainsi qu'à la population de s'exprimer librement à travers des chaînes de télévisions algériennes.
Il faut dire que dans le message du président Bouteflika lors de la Journée internationale de la presse en 2011, il y'a une reconnaissance honnête pour la lutte et le sacrifice accomplis par notre corporation. «C'est une occasion pour moi de dire le respect et la reconnaissance de la nation aux précurseurs qui ont offert leurs talents et leur jeunesse pour l'éclosion d'une presse nationale engagée résolument dans la reconstruction de l'Etat national» faisait entendre le chef de l'Etat. «les journalistes eux-mêmes doivent prendre conscience de leurs devoirs, assumer leurs responsabilités, s'organiser et accomplir leur part du chemin en termes de régulation paritaire, d'éthique, de déontologie et de défense des droits moraux et sociaux des journalistes» disait-il.
Sur le plan professionnel, le journaliste évolue dans des conditions très difficiles et faut reconnaitre qu'il est en plus du manque de formation, celui-ci ne dispose pas de moyens lui permettant d'exercer au mieux son métier. Rappelant aussi que l'accès à l'information reste très difficile malgré le code de l'information 1990 qui consacre le libre accès à l'information et pas mal d'entreprises et d'administrations publiques ferment la porte aux correspondants régionaux pour laisser leurs activités dans la discrétion et l'ombre. Il faut que la presse continue son combat de lutte contre les grandes affaires de corruption et de dénoncer le type de malversations et la mauvaise gestion des deniers publics qui empoisonnent la vie du citoyen.
Les amendements, seules sentences contre les journalistes
La fructueuse rencontre organisée par de nombreux, présidents, juges et procureurs de la République des villes d'Annaba et El Taref le 29 avril 2015 avec les médias et la presse écrite fut animée en premier dans la cour d'assises par le président du tribunal d'Annaba Boujadri Mouloud qui a donné une vision sur la protection qui doit être une obligation pour la mission journalistique ainsi que les droits absolus du journaliste dans l'exercice de sa mission quotidienne afin d'assurer une parfaite couverture médiatique au profit du grand public.
Pour le président de la cour d'Annaba Mr El Ayachi Salah, son intervention a porté sur le but et l'impact de l'information qui tout d'abord pouvoir obtenir le bon accès à la source d'information étant une majeure préoccupation des journalistes et une réelle difficulté rencontrée dans la plus part des cas.
La troisième phase de la journée d'étude a été consacrée au délit de la diffamation expliqué par le procureur de la République de Dréan «parquet d'El Taref» Mr Saidaat El Achemi qui a souligné la suppression actuelle au niveau de la justice de l'emprisonnement des journalistes ayant commis des délits de presse mais les amendements demeurent l'unique sentence prononcée contre les journalistes fauteurs.
A ce sujet il faut indiquer que le procureur général d'Annaba Mr Kbizi Sassi a rappelé que la cellule de communication mise au niveau de la cour est toujours ouverte pour s'informer mais le droit de garder certaines infos étant encore sous une enquête judiciaire est une obligation de la justice qui ne peut pas les divulguer à la presse. «L'idée a été initiée par le ministère de la justice pour éclaircir les zones d'ombres entre la presse et la justice puis faire connaître les limites faites pour les journalistes afin d'éviter les erreurs dans leur travail», a déclaré le président de la cour d'Annaba à la presse.
Des usurbateurs de la plume dans le corps de la presse
Le métier de la presse dans la wilaya d'Annaba connaît actuellement un certain désordre et un manque de vérification d'identité dans le corps de la profession en question puisque plusieurs nouveau cas d'usurpateurs de fonction semblent être devenus des plumes pour l'information. Or, certains cas qui n'ont rien à voir avec le métier, sans la moindre qualification ni même un niveau d'étude universitaire se prétendre être des journalistes dans des organes inexistant. Ayant déposé des dossiers aussi légers que possible pour la création de nouveaux titres de presse arabophone et n'ayant jamais écrit un seul article sans faute, ils se permettent facilement d'assister au réunion de la wilaya, à des sorties de travail et autres.
D'autres cas de récent pigistes hommes et femmes qu'on n'avait jamais entendu parler durant les années 90 sont les premiers amateurs de la profession qui osent frimer avec leurs signatures toutes fraîches ceux là on les trouve un peu partout à la radio, aux sites Internet et ailleurs.
Un beau métier étant celui du journaliste dans notre pays et une réalité vraiment amère où il existe des signatures trompeuses et des maîtres-chanteurs au sein de la corporation.
Le lecteur a le droit de savoir que la noble mission qui est la notre ne tolère absolument pas des falsificateurs et des arnaqueurs ni foi ni loi. Certains correspondants prêtent leurs plumes à des nuls pour quelques sous, les autres ont pu avoir une réputation d'escroc de l'écrit qui ne peuvent même pas former une phrase, des analphabètes qui usent de la tromperie et l'utilisation des nègres pour arriver à leurs fins.
Ceux là on les débusque facilement lorsqu'ils prennent la parole et le plus désolant dans toute cette affaire est d'avoir constaté que deux ou trois cas d'hommes et femmes se sont accrochés dans des quotidiens régionaux pendant un certain temps pour tomber dans des affaires délictueuses avec l'institution de l'état dans le but d'user et d'obtenir un statut de réfugiés politique en France. L'Etat doit être averti sur cette grave problématique qui ternit l'image de la noble mission de vrais journalistes algériens tout en punissant les parasites appartenant à notre corporation journalistique.


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