Algérie

Les journalistes fêtent la journée de la liberté sans éclat


Les journalistes fêtent la journée de la liberté sans éclat
Le 3 mai de chaque année que Dieu fait, le monde célèbre la Journée mondiale de la liberté de la presse. L'Algérie ne fait pas exception à la règle. Du président de la République à l'autorité locale en passant par les hautes instances de l'Etat, tous adressent des messages, louant les vertus de la liberté de la presse, félicitant les professionnels des médias tous corps confondus, souhaitant également voir ces « libertés » renforcées et consolidées dans l'intérêt des gens de la presse et du pays.Le 3 mai de chaque année que Dieu fait, le monde célèbre la Journée mondiale de la liberté de la presse. L'Algérie ne fait pas exception à la règle. Du président de la République à l'autorité locale en passant par les hautes instances de l'Etat, tous adressent des messages, louant les vertus de la liberté de la presse, félicitant les professionnels des médias tous corps confondus, souhaitant également voir ces « libertés » renforcées et consolidées dans l'intérêt des gens de la presse et du pays.Le chef de l'Etat, qui dans son message traditionnel à l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, souhaite que « l'exercice de la liberté d'expression et de presse se fasse loin de toute pression, en dehors de toute tutelle et de toute restriction, si ce n'est celle de la conscience professionnelle, ou celle expressément prévue par la loi », soulignant que les réformes engagées « n'ont pas entamé et n'entameront en rien cette liberté, exception faite des règles de la déontologie et celles ayant trait aux droits de l'homme, à la sécurité nationale ou aux intérêts supérieurs de la Nation ». Des chantiers qui sont pour certains finalisés en attendant les décrets d'application, telle la loi sur l'audio-visuel qui vient d'être adopté par le Parlement. Pour d'autres, ils sont, soit à l'état de réflexion, soit sur la table du gouvernement, telle le projet de carte professionnelle pour les journalistes.C'est un chantier très controversé. Il est devenu l'Arlésienne de la presse. Chaque ministre du secteur, depuis l'ère des Boukerzaza, Mihoubi, Mahel, Mohamed Saïd et le tout dernier, Messahel, promet de régler « le problème ». jusqu'à ce jour, point de carte nationale de presse pour les journalistes. La presse algérienne, est présente, aujourd'hui, avec plus de 70 journaux, revues spécialisées et sites web d'information tous titres confondus entre arabophones et francophones. Elle emploie actuellement environ quelque 3 000 journalistes qui sont à la merci de leurs employeurs.Le phénomène du travail au noir fait fureur dans les rédactions de la plupart des titres de la presse nationale. C'est une réalité qui ne renseigne pas le lecteur sur ce qui règne dans la citadelle des médias nationaux. En effet, s'il y a une corporation, dans notre pays, qui cultive bien des paradoxes, elle ne saurait être autre que celle de la presse. Les journalistes se heurtent à un quotidien des plus aléatoires. Rares sont les journalistes qui arrivent, en effet, à boucler leurs fins de mois sans recourir à toutes sortes de « combinaisons » pour améliorer leur quotidien. De nombreux journalistes sont contraints de louer des chambres d'hôtels pour s'abriter.Et le comble est que ces journalistes se retrouvent à l'avant- garde de tous les combats et de toutes les luttes syndicales menées par les diverses corporations du pays. Ils dénoncent l'injustice sous toutes ses formes, subies par les travailleurs des autres secteurs d'activité, mais passent sous silence et oublient leur situation qui est faite d'un présent incertain doublé d'un avenir plus qu'incertain pour la plupart des collègues.De ce fait, ils sont « corvéables » et « maniables », au gré des humeurs des responsables de journaux. Du statut, pour leur défense, il en est question. Mais rien ne se pointe à l'horizon. Des ébauches, rien que des ébauches. Rien n'est sûr, face à la « résistance » des éditeurs qui freinent des "quatre fers", l'adoption d'un statut des journalistes.Des promesses. De vagues promesses qui tardent à se concrétiser pour que les journalistes « changent » de statut. Ainsi, va la vie d'un journaliste algérien. Il se bat contre l'injustice qui frappe le faible, le pauvre et il est de tous les combat pour le triomphe de la justice sociale, oubliant très souvent la situation qui est le sienne.Le chef de l'Etat, qui dans son message traditionnel à l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, souhaite que « l'exercice de la liberté d'expression et de presse se fasse loin de toute pression, en dehors de toute tutelle et de toute restriction, si ce n'est celle de la conscience professionnelle, ou celle expressément prévue par la loi », soulignant que les réformes engagées « n'ont pas entamé et n'entameront en rien cette liberté, exception faite des règles de la déontologie et celles ayant trait aux droits de l'homme, à la sécurité nationale ou aux intérêts supérieurs de la Nation ». Des chantiers qui sont pour certains finalisés en attendant les décrets d'application, telle la loi sur l'audio-visuel qui vient d'être adopté par le Parlement. Pour d'autres, ils sont, soit à l'état de réflexion, soit sur la table du gouvernement, telle le projet de carte professionnelle pour les journalistes.C'est un chantier très controversé. Il est devenu l'Arlésienne de la presse. Chaque ministre du secteur, depuis l'ère des Boukerzaza, Mihoubi, Mahel, Mohamed Saïd et le tout dernier, Messahel, promet de régler « le problème ». jusqu'à ce jour, point de carte nationale de presse pour les journalistes. La presse algérienne, est présente, aujourd'hui, avec plus de 70 journaux, revues spécialisées et sites web d'information tous titres confondus entre arabophones et francophones. Elle emploie actuellement environ quelque 3 000 journalistes qui sont à la merci de leurs employeurs.Le phénomène du travail au noir fait fureur dans les rédactions de la plupart des titres de la presse nationale. C'est une réalité qui ne renseigne pas le lecteur sur ce qui règne dans la citadelle des médias nationaux. En effet, s'il y a une corporation, dans notre pays, qui cultive bien des paradoxes, elle ne saurait être autre que celle de la presse. Les journalistes se heurtent à un quotidien des plus aléatoires. Rares sont les journalistes qui arrivent, en effet, à boucler leurs fins de mois sans recourir à toutes sortes de « combinaisons » pour améliorer leur quotidien. De nombreux journalistes sont contraints de louer des chambres d'hôtels pour s'abriter.Et le comble est que ces journalistes se retrouvent à l'avant- garde de tous les combats et de toutes les luttes syndicales menées par les diverses corporations du pays. Ils dénoncent l'injustice sous toutes ses formes, subies par les travailleurs des autres secteurs d'activité, mais passent sous silence et oublient leur situation qui est faite d'un présent incertain doublé d'un avenir plus qu'incertain pour la plupart des collègues.De ce fait, ils sont « corvéables » et « maniables », au gré des humeurs des responsables de journaux. Du statut, pour leur défense, il en est question. Mais rien ne se pointe à l'horizon. Des ébauches, rien que des ébauches. Rien n'est sûr, face à la « résistance » des éditeurs qui freinent des "quatre fers", l'adoption d'un statut des journalistes.Des promesses. De vagues promesses qui tardent à se concrétiser pour que les journalistes « changent » de statut. Ainsi, va la vie d'un journaliste algérien. Il se bat contre l'injustice qui frappe le faible, le pauvre et il est de tous les combat pour le triomphe de la justice sociale, oubliant très souvent la situation qui est le sienne.


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