Algérie

Les journalistes de la radio régionale dénoncent l'«expulsion» d'une cons'ur par le wali



Les journalistes de la radio régionale dénoncent l'«expulsion» d'une cons'ur par le wali
Les journalistes de la radio régionale de Chlef dénoncent, dans une pétition, l'«expulsion» de leur cons?ur Ratiba Khellas par le wali de Chlef.En effet, la journaliste qui s'est présentée à la salle de conférence de la wilaya sur invitation pour couvrir les travaux du conseil de la wilaya, a été surprise par la décision d'expulsion de la part de M. Aboubaker Essedik Boucetta, wali de Chlef, le 14 décembre dernier. Selon des sources bien informées, la décision serait motivée par le retard fait par la journaliste chargée de la couverture. Les journalistes signataires de la pétition, au nombre de 34, regrettent l'incident qui, selon eux, touche à la dignité de la journaliste et à celle d'un média de proximité dont le rôle est de contribuer au développement local. De son côté, le bureau local de la Ligue algérienne des droits de l'homme a exprimé son soutien absolu et sa compassion avec la journaliste expulsée ainsi qu'avec toute la famille de la presse locale. Le président du bureau a rappelé les sacrifices de cette catégorie de travailleurs dans le but d'informer citoyens et responsables et d'éclaircir les ambiguïtés. Ce « manque de considération » qui provient d'un haut responsable a pour objectif de « faire taire » les journalistes et de « pri- ver » les citoyens de l'information qui est un droit absolu, lit-on dans le communiqué de la LADDH. En revanche, depuis son installation à la tête de l'exécutif de la wilaya de Chlef, M. Boucetta n'a ménagé aucun effort pour servir et aider les journalistes. En moins d'une année, le wali a organisé deux rencontres avec la presse locale. La première en novembre 2013 et la seconde est intervenue une année après. Si les responsables et les élus ouvrent leur porte aux journalistes pour leur fournir les informations, c'est grâce aux instructions du wali qui a toujours instruit ces élus et responsables afin qu'ils contribuent positivement au travail des journalistes et leur facilitent la tâche. Selon des sources bien informées, le wali n'a fait que rappeler à la journaliste de la radio l'horaire du conseil. Il était 14h quand la journaliste a rallié le siège de la wilaya alors que le conseil a commencé à 08h. Pourquoi attendre neuf jours pour réagir ' Le temps qu'a pris la réaction des employés de la radio pour dénoncer l' « expulsion » pose plusieurs interrogations. Il faut rappeler que la pétition est datée du 23/12/2014, soit neuf jours après que la journaliste a été « expul- sée ». Pourquoi les signataires de la pétition ont-ils pris tout ce temps pour réagir ' La section syndicale de Radio Chlef n'est-elle pas concernée ' Pourquoi rédiger une pétition et l'envoyer à la presse écrite alors qu'on pouvait annoncer le mécontentement via les ondes de la radio où ces journalistes plaignants exercent leurs fonctions. L'abstention du syndicat des journalistes de la wilaya de Chlef est-elle fortuite ' Toutes ces interrogations et autres s'imposent rien que pour dévoiler les vraies circonstances de l'incident et le pourquoi de ce battage médiatique sans précédent dans la wilaya.




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