Algérie

Les journalistes d'Al Ahdath poursuivent leur débrayage



Dans un communiqué rendu public hier, nos confrères d'Al Ahdath ont fait savoir que certains grévistes, parmi lesquels notamment des chauffeurs et des journalistes non permanents, ont été sommés de reprendre le travail sous peine d'être sanctionnés. Ce n'est pas tout. Les auteurs du communiqué ajoutent que leur direction leur a interdit l'accès dans les locaux du journal. Malgré toutes les «intimidations» qu'ils disent subir, les journalistes d'Al Ahdath rappellent qu'ils ne plieront pas et qu'ils ne cesseront leur protestation que lorsqu'ils obtiendront gain de cause.
A rappeler que nos confrères ont entamé samedi une grève de trois jours pour protester contre leurs conditions de travail et exiger des augmentations de salaire, qui se trouvent gelés depuis 2007. Les salaires dans ce journal se situent, précise-t-on, dans une fourchette variant entre 15 000 et 24 000 DA (200 euros). Une véritable insulte lorsqu'on sait le niveau actuel de l'inflation. Al Ahdath n'est pas un cas isolé puisque de nombreux journaux sous-payent leurs journalistes. Certains titres, complètement hors la loi, peuvent même àªtre assimilés à  de véritables négriers puisqu'ils vont même jusqu'à refuser d'assurer leurs employés. Et tout cela se passe au vu et au su des autorités. Bien entendu, personne ne lève le petit doigt tant que tout ce beau monde va dans le sens du poil.


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