Photo : M. Hacène
Par Adel Bounaceur
Le MCO, le CAB, le CRB ou le WAT, ne sont pas les seuls clubs à éprouver des difficultés financières. Portés par les mêmes présidents, durement touchés par la crise financière, les clubs algériens, grands comme petits, ne peuvent même plus payer leurs joueurs. Selon un rapport de la LNF publié récemment, plus des deux tiers des footballeurs n'ont pas reçu leur salaire à temps et près d'un tiers l'a touché avec six mois de retard. La raison' Les clubs n'ont tout simplement plus d'argent. «Nous n'avons pas de source de revenus en ce moment, affirme, le président d'un club de l'Ouest. Nous approchons des entreprises privées mais à cause du contexte économique actuel, les entreprises aussi ont réduit leurs budgets». Les entreprises étatiques et privées, elles aussi en difficulté, n'ont pas les moyens de venir en aide aux équipes. Les clubs ont tenu des réunions en leur siège, devant une faible assistance et durant des heures sans arriver à un consensus. Les interventions des supporters, étaient franches et directes et à la limite de la virulence. Traitant de plusieurs sujets importants pour la marche du club : l'importance d'unir la famille sportive des clubs et de bannir les clivages, relations tendues avec la LNF accusée de favoriser certains clubs au détriment d'autres, des interrogations sur le boycott des joueurs lors des entraînements ou des matchs officiels. Libération de joueurs clés et refus du recrutement de joueurs de valeur pour renforcer les effectifs, le nombre excessif des recrutements d'éléments sans valeur. Les férus et les dirigeants intègres ont beau répéter que l'âge d'or des clubs algériens qui bénéficiaient des caisses de l'Etat en sommes conséquentes est bel et bien révolu, mais c'est surtout de grands talents, des joueurs doués et de véritables dirigeants dont ont cruellement besoin les clubs qui fait défaut. De toutes les façons, plus les responsables d'aujourd'hui en sont conscients, plus ils verront loin du bout de leur nez, mieux les clubs pourraient être structurés, professionnalisés, mieux ils s'organiseront. Le public, et pas seulement du football, mais sportif en général, n'aime rien moins que jauger, comparer et classer. Il n'est pas certes bon de vivre dans le passé, mais aujourd'hui encore on ne peut se retenir devant le gâchis dans lequel les clubs se sont précipités. On ne peut également s'interdire de penser au temps perdu dans les illusions. Il faut dire qu'on ne se débarrassera pas comme ça des mauvais réflexes, des mauvaises habitudes, de l'accumulation de tant de défaillances. Un groupe d'investisseurs, réuni autour de quelques clubs de la capitale, avec des personnalités et d'anciens joueurs, s'est proposé au rachat du club a indiqué une source proche du CRB. Le rachat par le groupe d'investisseurs réuni autour de dirigeants, les mêmes surtouts, va-t-il stabiliser les clubs et leur empêcher une nouvelle descente aux enfers'
A. B.
Djellabi, courtisé par le MC Oran, signe au FC Nantes
Le défenseur Karim Djellabi, courtisé par le MC Oran (Ligue 1, Algérie) cet hiver, s'est engagé pour six mois avec le FC Nantes, leader de la Ligue «Deux» française de football, rapporte jeudi la presse locale. Le joueur algérien était sans club depuis qu'il avait quitté Angers cet été. Il a été proposé dernièrement au MCO, mais les problèmes que vit actuellement le club oranais sur le double plan financier et administratif n'ont pas permis l'aboutissement des contacts entre les deux parties. Djellabi (29 ans), qui peut évoluer également comme milieu défensif, a déjà entamé les entraînements avec les «Canaris» où il a rejoint l'ancien international algérien, le défenseur axial, Ahmed Reda Madouni.
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Posté Le : 11/01/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : La Tribune
Source : www.latribune-online.com