Les jeunes s'estiment lésés par les pouvoirs publics

Tout le monde se rappelle de la rencontre nationale avec les jeunes présidée par le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement urbain, Bedoui Noreddine, en présence de quelques walis dont celui d'Aïn Témouchent sur l'immigration clandestine à Alger les 20 et 21 janvier dernier.«Les recommandations formulées par les participants renforceront inéluctablement le plan d'action des pouvoirs publics pour faire face au phénomène de harga et feront l'objet d'évaluation périodique», a indiqué M. Bedoui à la clôture des forum de deux jours. «Un mécanisme intersectoriel sera mis en place pour veiller à l'application de ces recommandations sur le terrain et à leur évaluation», a-t-il ajouté, précisant que ce mécanisme «entamera son travail juste après la clôture des travaux de ce forum». M. Bedoui a indiqué que ce forum a été une occasion pour briser des obstacles qui entravaient le traitement approfondi du phénomène de la harga et pour valoriser la confiance en l'importance du travail collectif, qui bat en brèche tous les sous-entendus et les hypothèses, car il s'agit, a-t-il dit, de «l'Algérie et de l'intégrité de ses enfants».
Beaucoup de jeunes dans la localité de Chabat El Ham se plaignaient du manque flagrant des activités culturelles. Et pourtant, cette commune se compte parmi les plus importantes localités dans la wilaya et jouit du statut de suburbain à raison de sa proximité du chef-lieu de la wilaya. Sa population est estimée quelque 20 000 âmes. Malheureusement, cette commune ne dispose pas d'une structure d'accueil de jeunes tels que centre culturel ou maison de jeunes. Les jeunes sont dans l'abandon dont une partie sera exposée à la délinquance juvénile et le spectre de la harga, consommation des alcools, drogues, psychotropes et les méfaits des réseaux sociaux. Certes les jeunes passent leur quotidien à flâner entre les terrasses des cafés. La bibliothèque, l'unique structure pour le rayonnement culturel est fermée.
En période estivale, aucune manifestation culturelle ni un spectacle culturel pour assouvir la soif des jeunes et des enfants n'ont été organisés dans cette commune. «Ou peut-on aller alors que l'Etat algérien consent une politique de prise en charge des jeunes ' Il y a des jeunes qui veulent apprendre une activité culturelle tels que le théâtre, la musique. Au moins, un local réglementé pour se prémunir contre les dangers de la société. Nous sommes obligés à nous déplacer vers Aïn Témouchent pour changer d'air», diront des jeunes étudiants dans le bus. Selon un membré du bureau, dirigeant d' une association culturelle locale, Amel Thakafia dans cette commune espérance culturelle : «Nous avons créé une association culturelle dans le souci de répondre a un besoin pressant culturel car il est le meilleur moyen de sauver et d'instruire les jeunes.
C'est également pour palier l'oisiveté des jeunes. Notre objectif est animé des activités culturelles, formation des jeunes, contribuer à l'épanouissement des jeunes et leur inculquer la culture de l'espoir, participer au rayonnement culturel de la population, promouvoir les jeunes pétris de dons et manquaient de formation académique dans plusieurs disciplines artistiques et culturelles. Dans notre plan d'actions nous avons programmé l'organisation des festivals du rire et de l'humour, galas musicaux et des présentations théâtrales pour enfants et adultes.» En principe, le maire devrait créer un colmaté culturel dans sa commune au même titre que le conseil de sport afin de booster les associations activant pour l'intérêt de la culturel national et la prise en charge des jeunes entant donné que l'APC dispose des moyens de l'Etat et les structures et la logistique et le rayonnement culturel de la population.