Algérie

Les jeunes promoteurs exigent leurs 20% des marchés... Oran



Le dernier salon du logement et des travaux publics « Batima 2013 », organisé dernièrement dans la wilaya d'Oran, a mis en exergue un grand obstacle que rencontrent les jeunes promoteurs dans l'acquisition des marchés. Alors que le nouveau code des marchés, déplorent les jeunes diplômés des BTPH, stipule que 20% des projets engagés par le secteur public doivent revenir aux jeunes diplômés, « cette recommandation n'est pas prise en considération à Oran car elle n'est pas appliquée sur le terrain ». Précisant qu'elle a donné ses preuves dans d'autres wilayas, ces jeunes professionnels exigent d'être associés aux différents projets de développement économique que connaît la région et particulièrement dans les chantiers de logements qui sont lancés dans la ville d'Oran. Selon ces nouvelles entreprises du BTPH, notamment les bureaux d'études, les jeunes qui manquent d'expérience ou de qualification ne peuvent soumissionner ou accéder à des marchés en raison de ces entraves « totalement bureaucratiques ». Les jeunes diplômés qui ont créé des entreprises au forceps assurent qu'ils sont prêts à relever le challenge pourvu qu'on leur donne leur chance en faisant confiance aux études qu'ils ont suivies dans les différents instituts de formation. Certains gros opérateurs rencontrés à ce salon assurent, pour leur part, qu'ils sont prêts à donner une chance à ces « jeunes loups pourvu qu'ils montrent leurs crocs », comme le dira avec humour un important maître d'ouvrage.


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