Algérie

Les jeunes promoteurs demandent un plan de sauvegarde des microentreprises



Les jeunes promoteurs demandent un plan de sauvegarde des microentreprises
Des centaines de jeunes qui se sont lancés dans l'aventure de la création de microentreprises à Tizi Ouzou n'ont pas tardé à déchanter et à exprimer leur désarroi en découvrant que la réalité du terrain est loin des promesses du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui ne s'est pas contenté de promettre des facilités en tout genre mais qui est allé jusqu'à déclarer qu'"il est même possible pour un jeune de se marier avec l'argent de l'Ansej".Dans une déclaration rendue publique, le collectif dit d'appui à la microentreprise, Came, de Tizi Ouzou, a tenu à dénoncer ce qu'il qualifie de mutisme des pouvoirs publics envers leur démarche visant "le sauvetage et la réanimation des centaines de milliers de microentreprises en difficulté". Selon cette organisation, des solutions concrètes ont été soumises à travers une requête adressée à la chefferie du gouvernement qui a annoncé l'avoir transmise au ministère du Travail qui a alors saisi la direction générale de l'Ansej qui, à son tour, avait reçu les membres du collectif, mais aucune suite n'a été donnée à cette rencontre qui a eu lieu, il y a deux mois. Mais que demandent ces promoteurs ayant lancé leurs projets dans le cadre Ansej, Cnac et Angem ' Dans son document, le collectif réclame, entre autres, l'arrêt et la levée immédiate de toutes les poursuites judiciaires, l'attribution d'un différé de remboursement pour tous les promoteurs, l'établissement de nouveaux tableaux d'échéances à long terme, l'accès aux crédits d'exploitation et la bonification des taux d'intérêt à 100% pour tous les crédits accordés. En clair, la suppression des taux d'intérêts bancaires.Les rédacteurs du document réclament également l'instauration d'un environnement de travail favorable à travers la facilitation d'accès aux marchés publics, la réglementation du marché de la sous-traitance et l'accompagnement des promoteurs durant toute la période de remboursement, puis encore l'attribution des avantages fiscaux et parafiscaux aux microentreprises.Lors d'une assemblée générale tenue récemment, les promoteurs, qui disent être victimes de "mesures dissuasives destinées à faire plier les jeunes promoteurs", ont décidé de boycotter les appels émanant des organismes créditeurs en vu du recouvrement des créances par voie de rééchelonnement ou de médiation, et ce, jusqu'à satisfaction de leurs revendications.Des revendications qui ont, à vrai dire, peu de chance d'aboutir en ces temps d'austérité qui contraignent l'Etat à chercher la moindre niche fiscale.S. L.




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