Les jeunes préfèrent le travail sans passer par une formation

Une centaine de jeunes âgés entre 16 et 20 ans ont été formés dans les centres de formation professionnelle de la wilaya de Constantine, et ce, pour le compte de la direction du secteur de l'emploi de la wilaya de Constantine. C'est ce que nous a déclaré le premier responsable de ce secteur, M. Driss, qui souligne «qu'il s'agit de stages d'apprentissage qui s'inscrivent dans le cadre d'une convention signée entre le ministère de l'Emploi et de la Sécurité sociale et celui de la Formation professionnelle». Notre interlocuteur précise «que la durée de ladite formation est de six mois et que la rémunération des élèves stagiaires est fixée à 3.000 dinars par mois». Et d'indiquer également que «les stages en question concernent une liste de près d'une quarantaine de spécialités enseignées. Ces spécialités, dit-il, vont de la menuiserie, aux travaux publics (BTPH), en passant par l'électricité, la mécanique et jusqu'à l'informatique, etc. , pour les jeunes diplômés. Car, ajoute le directeur de wilaya de l'ANEM, les stages d'apprentissage sont ouverts à tous les jeunes, pour aussi bien les diplômés que pour ceux qui n'ont ni qualification ni formation. Il déclare «qu'à ce jour nous sommes déjà à la deuxième promotion, la première ayant été lancée en septembre 2009. Ainsi, c'est tout de même une centaine de jeunes personnes âgées de 16 à 20 ans qui sont devenues grâce à ces stages riches en connaissances et en savoir-faire, pouvant aider à leur insertion future dans le monde du travail». Pour la prochaine session qui va démarrer au mois de septembre 2010, notre vis-à-vis affirme que son secteur est prêt à satisfaire à toutes les demandes de candidature à ce genre de stage de formation, faisant savoir à l'occasion que cette formule peine à «décoller», en raison que les jeunes préférant se dégotter un boulot que de s'orienter vers des apprentissages d'abord. Et c'est à l'effet de remédier quelque peu à cette situation que l'ANEM avait initié auparavant des campagnes de sensibilisation soulignant l'intérêt de cette formule de formation, auprès des douze APC de la wilaya, des centres de formation professionnelle et de la direction de l'éducation. «Et nous comptons le faire encore une autre fois auprès des mêmes partenaires en question, avant le démarrage de la prochaine session de septembre de 2010». Le même responsable affirme que «nous sommes prêts à prendre en charge toutes les demandes des jeunes qui le souhaitent, et récupérer ainsi le maximum du contingent victime de déperdition scolaire», conclut-il.