Algérie

Les jeunes interpellent Belkhadem



A l'heure où les rangs du FLN se resserrent pour le prochain scrutin électoral, voilà qu'une nouvelle crise pointe le bout de son nez au sein du plus vieux parti. Cette fois, les militants du mouvement des jeunes FLN s'insurgent et dénoncent leur marginalisation volontaire par le bureau politique.La joie et le soulagement quant au dénouement de la crise exacerbée, ayant opposé, pour longtemps, le secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem à l'ancien ministre Salah Goudjil, suite à l'intervention du président de la République, Abdelaziz Bouteflika pour mettre un terme à ce conflit, n'aura été que de courte durée. Apparemment une autre crise larvée se dessine au sein du Front de libération nationale. Belkhadem, soulagé de voir les redresseurs revenir à de meilleurs sentiments, fait désormais face à la «révolte» des jeunes du parti montés au créneau pour exiger une plus large représentativité dans les listes électorales. L'ex-membre du Conseil national, Badis Boulouadine et représentant du mouvement des jeunes FLN, dénonce «certains comportements honteux et irresponsables, primant dans les structures du parti». Selon le communiqué parvenu à notre rédaction, les dossiers de candidatures des jeunes «se font rejeter sans aucun motif» ignorant ainsi les «directives du président quant à l'implication des jeunes dans le parti». Aussi et afin de permettre à ce parti de rester «la première force politique du pays», le représentant du mouvement des jeunes du FLN, appelle le SG a intervenir pour mettre un terme à ces dépassements. Une prise de position devant se traduire, selon Badis Boulouadine, à travers une intégration des « jeunes habilités avec de l'expérience dans les listes électorales dans les premiers rangs et pourquoi pas en tête de liste». A côté et dans la liste des revendications communiquée, les jeunes du parti appellent Belkhadem à empêcher les ministres, membres du bureau politique «détenteurs de plusieurs mandats de se représenter à ces élections» pour garantir «l'empathie des militants». D'ailleurs, le mouvement interpelle le secrétaire général, quant à une éventuelle participation des «propriétaires d'argent suspect» dans les listes électorales. Face à ces revendications, Abdelaziz Belkhadem, se voit contraint de répondre à deux mois seulement des élections législatives et à placer quelques jeunes en tête des listes électorales, au risque de se retrouver sans la voix de ces militants le jours J.


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