Algérie

Les jeunes exposent leur savoir-faire SICOM 2013



Les jeunes exposent leur savoir-faire SICOM 2013
Des sites DZ ont participé à cette édition pour exposer leurs idées innovantes. Ils sont initiés par des étudiants de l'Ecole supérieure d'informatique (ESI, ex-INI à Semar) et de l'Université des sciences et de la technologie Houari-Boumediene (USTHB) de Bab Ezzouar. Ces étudiants ont l'habitude d'initier des formations, des conférences et des séminaires thématiques sur les lieux de leurs études et dans d'autres universités à travers le pays. Ainsi, Open Mind, Club de l'USTHB, fait la promotion de l'Open Source. Dans ce sens, ce club organise, le 4 mai prochain, la 5e édition d'« Install Party », « une journée d'installation gratuite de systèmes d'exploitation », ont annoncé Abdelaziz Sellami, 21 ans, en 3e année, et Ismaïl Hamadi, en 1ère année à l'USTHB. Leur slogan : « Ce qui ne se partage pas se perd ». Ainsi, ces étudiants veulent partager leur savoir-faire, leurs connaissances et leur passion. Pour ce faire, ils sont sponsorisés par l'Agence universitaire de la francophonie et la sous-direction des activités culturelles, scientifiques et sportives de l'université. Pour le Club d'étudiants de l'ESI, Google Developer Groups, il s'agit de « faire connaître les différentes technologies de Google », a signalé Abdelouaheb Heba, 19 ans. Le travail de ce Club consiste à « améliorer la cartographie de l'Algérie sur Google Earth », précise Heba qui rappelle que son club a été à l'origine de la cartographie d'Alger sur ce moteur de recherche.
Des Start-up persévérantes en dépit des difficultés
Les start-up n'étaient pas non plus légion au Sicom 2013. Soltic, créée en 2009, installée au cyberparc de Sidi Abdellah (Alger), travaille avec des partenaires étrangers exclusivement, « en passant par Dubaï car ce pays est flexible à l'export et sans bureaucratie », selon son patron, Toufik Brikh. Cette entreprise, de six employés, s'occupe, entre autres, de gestion de bande passante Internet, d'audit et de maintenance des réseaux informatiques. Son chiffre d'affaires est passé de 250 000 DA à 30 millions DA en 2012, en progression de 300% par an, affirme son patron. Avec un investissement de départ de un million de dinars sur fonds propres, Soltic réinvestit la totalité de ses bénéfices. Elle ambitionne de concurrencer les grandes entreprises en informatique. Reste un écueil : l'argent. Selon M. Brikh, l'entreprise n'a jamais bénéficié d'aides publiques malgré sa demande dans ce sens. « On pousse les start-up à la faillite », lance-t-il. Un autre jeune, 33 ans, huit années d'expérience dans l'art graphique, tente, cahin-caha depuis 10 ans, de faire marcher son entreprise « Echo Print », spécialisée dans l'impression. Ce jeune promoteur emploie des techniciens supérieurs en arts graphiques dont une partie des salaires est payée à hauteur de 10 000 DA par l'Anem et 15 000 DA par l'employeur. En outre, il a trouvé assistance auprès de son fournisseur chinois « La Nouvelle Côte » qui lui a cédé une machine d'impression de 2 millions DA avec facilités de paiement.
des jeunes innovent avec des animations en 3D
Rostom Chelihi, project manager dans la start-up Infail, a développé un programme en 3D au profit de l'Agence des grands projets du ministère de la Culture. « Ce travail a duré 4 mois et demi », précise-t-il. L'autre innovation, existante déjà sous d'autres cieux : des animations avec des hologrammes destinées aux commerces avec habillage d'objets en 3D. Et, enfin, des animations réalisées à partir d'une caméra à infrarouge qui détecte les mouvements de personnes et s'adapte avec la 3D.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)