Algérie

Les jeunes et les femmes s'invitent par surprise



Il ne manque que le parfum du mot «dégagez». Les jeunes et les femmes s'invitent par surprise et veulent forcer les «vieux» à leur céder le flambeau. Les listes électorales pour les législatives du 10 mai prochain seront, peut-être, embaumées par un air de fraîcheur propre à la jeunesse.Il ne manque que le parfum du mot «dégagez». Les jeunes et les femmes s'invitent par surprise et veulent forcer les «vieux» à leur céder le flambeau. Les listes électorales pour les législatives du 10 mai prochain seront, peut-être, embaumées par un air de fraîcheur propre à la jeunesse.
La bataille s'annonce d'ores et déjà âpre. Tous les coups sont permis. Nous n'en sommes encore qu'à l'examen des dossiers des candidatures pour les élections législatives que les sons de la discorde, au sein des partis politiques qui ont annoncé leur participation à ces joutes électorales, résonnent et s'étalent sur la place publique. Qu'est-ce qui fait courir autant de monde pour la «fonction» de député ' Les candidats à la députation sont nombreux. Les places sont limitées. Ils seront 462 parlementaires à siéger au sein de l'Assemblée qui sortira des urnes le 10 mai prochain contre 389 pour la défunte chambre basse du Parlement. A en croire le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, les avantages matériels et autres que procurent un «siège» à l'APN est une des principales raisons qui poussent les postulants à courir à en perdre le souffle pour figurer dans la liste et se placer en tête de cette liste pour avoir une bonne chance de décrocher la timbale. « Il y a un grand enthousiasme des citoyens désirant se présenter sur les listes électorales. Trois raisons les y incitent : certains veulent servir le pays, d'autres recherchent la célébrité ou sont en quête d'argent», avait déclaré Daho Ould Kablia pour expliquer cet irrésistible élan des candidats vers les travées de l'hémicycle. Le ministre ne s'y est pas trompé. Il fallait juste ajouter une autre catégorie à celles répertoriées. Il y a les grands opportunistes qui voudraient bénéficier de ces trois avantages réunis. Servir le pays quand ils le pourront, si certains gros intérêts ne s'y opposent pas, se faire de la pub sans moindre frais et assurer «ses arrières» au cas où les vents changeraient de direction brusquement. Forcément, le jeu en vaut la chandelle pour ces aspirants à la députation. Des bruits sourds se font entendre au sein des structures locales de certains partis politiques, notamment au sein de ceux qu'on appelle les « poids lourds» du champ politique algérien. Il est fini le temps où les candidats sont laissés à l'appréciation des états-majors des partis, comme est révolue l'heure des parachutages et de la désignation des heureux élus dans la liste. Les jeunes s'en mêlent et ils ne se laissent plus conter fleurette et prennent au mot les dirigeants (vieux) qui promettent à chaque occasion de passer le flambeau à la jeunesse. Ainsi, selon les médias, le mouvement des jeunes du FLN a observé, ce samedi, deux sit-in. Le premier devant le siège national du parti à Hydra (Alger) et l'autre à l'hôtel Mouflon d'Or, où sont examinés les dossiers de candidatures pour les élections législatives du 10 mai prochain. Ce mouvement rejette les candidatures des ministres et des membres du bureau politique ainsi que celles des députés ayant déjà accompli plusieurs mandats. « Ça suffit ! Nous voulons en finir avec les anciens, il faut donner leur chance aux jeunes», a martelé le chef de file du mouvement, Badis Bouloudnine, qui dénonce la marginalisation des jeunes et leur mise à l'écart dans la course aux élections. La liste des candidats du FLN sera finalisée le 21 mars prochain, a indiqué M. Belkhadem dans une déclaration à la presse en marge de l'ouverture de la session de printemps du Conseil de la nation. D'ici à cet horizon, beaucoup d'eau aura coulé sous les ponts et la maison FLN risque d'être emportée par le flot des contestations. Au Rassemblement national démocratique (RND) du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, l'ambiance n'est guère meilleure que celle qui prévaut chez son partenaire de l'Alliance présidentielle. La colère couve au sein de la base militante du parti du Rassemblement national démocratique à Annaba. En effet, les militants contestent la composante de la liste des candidats à la députation établie par le coordinateur et ex-sénateur Mohamed Amir, qui a placé son nom en tête de liste. Ces militants exigent des candidats jouissant d'une crédibilité au sein de la population, de compétence et d'intégrité morale. Des qualités qui caractérisent nos jeunes cadres exclus lors du choix des candidats potentiels pour affronter une rude concurrence politique, ont-ils dénoncé. La température est aussi chaude au sein du Parti des travailleurs. Le vent de la contestation souffle du côté de la wilaya de Médéa. En effet, à la veille des législatives, 27 élus de cette formation politique, relevant de plusieurs APC et de l'APW, ont carrément jeté l'éponge. Ils ne sont plus adhérents au PT. Ils justifient cette décision par le fait de «notre mise à l'écart et de la non-considération de ce que nous avons acquis dans le paysage politique de la wilaya de Médéa comme base militante, très forte d'ailleurs, depuis 1993. » Du côté des partis islamistes, la concurrence fera, sans nul doute, rage, d'autant que le mouvement El-Islah, Ennahda et le MSP ont décidé de présenter des listes uniques aux élections législatives du 10 mai prochain dans l'espoir de rafler un maximum de sièges. La finalisation des listes sera un exercice périlleux pour les dirigeants de cette coalition qui risque de voir son «rêve» s'envoler. Pour les partis nouvellement agréés, il est encore trop tôt pour parler des listes électorales. Nombre d'entre-eux sont à la recherche de candidats pour porter leurs couleurs. Il en est ainsi du Mouvement populaire algérien, du Front pour la justice et le développement (FJD) ou du Front Al Moustaqbal de Belaid Abdelaziz ; dans ce cas, il y a aussi entre autres le Front de l'Algérie nouvelle (FAN), Front national pour la justice sociale (FNJS), du parti El-Karama, et le Parti de la liberté et de la justice (PLJ) et tous les autres qui viendront après.
La bataille s'annonce d'ores et déjà âpre. Tous les coups sont permis. Nous n'en sommes encore qu'à l'examen des dossiers des candidatures pour les élections législatives que les sons de la discorde, au sein des partis politiques qui ont annoncé leur participation à ces joutes électorales, résonnent et s'étalent sur la place publique. Qu'est-ce qui fait courir autant de monde pour la «fonction» de député ' Les candidats à la députation sont nombreux. Les places sont limitées. Ils seront 462 parlementaires à siéger au sein de l'Assemblée qui sortira des urnes le 10 mai prochain contre 389 pour la défunte chambre basse du Parlement. A en croire le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, les avantages matériels et autres que procurent un «siège» à l'APN est une des principales raisons qui poussent les postulants à courir à en perdre le souffle pour figurer dans la liste et se placer en tête de cette liste pour avoir une bonne chance de décrocher la timbale. « Il y a un grand enthousiasme des citoyens désirant se présenter sur les listes électorales. Trois raisons les y incitent : certains veulent servir le pays, d'autres recherchent la célébrité ou sont en quête d'argent», avait déclaré Daho Ould Kablia pour expliquer cet irrésistible élan des candidats vers les travées de l'hémicycle. Le ministre ne s'y est pas trompé. Il fallait juste ajouter une autre catégorie à celles répertoriées. Il y a les grands opportunistes qui voudraient bénéficier de ces trois avantages réunis. Servir le pays quand ils le pourront, si certains gros intérêts ne s'y opposent pas, se faire de la pub sans moindre frais et assurer «ses arrières» au cas où les vents changeraient de direction brusquement. Forcément, le jeu en vaut la chandelle pour ces aspirants à la députation. Des bruits sourds se font entendre au sein des structures locales de certains partis politiques, notamment au sein de ceux qu'on appelle les « poids lourds» du champ politique algérien. Il est fini le temps où les candidats sont laissés à l'appréciation des états-majors des partis, comme est révolue l'heure des parachutages et de la désignation des heureux élus dans la liste. Les jeunes s'en mêlent et ils ne se laissent plus conter fleurette et prennent au mot les dirigeants (vieux) qui promettent à chaque occasion de passer le flambeau à la jeunesse. Ainsi, selon les médias, le mouvement des jeunes du FLN a observé, ce samedi, deux sit-in. Le premier devant le siège national du parti à Hydra (Alger) et l'autre à l'hôtel Mouflon d'Or, où sont examinés les dossiers de candidatures pour les élections législatives du 10 mai prochain. Ce mouvement rejette les candidatures des ministres et des membres du bureau politique ainsi que celles des députés ayant déjà accompli plusieurs mandats. « Ça suffit ! Nous voulons en finir avec les anciens, il faut donner leur chance aux jeunes», a martelé le chef de file du mouvement, Badis Bouloudnine, qui dénonce la marginalisation des jeunes et leur mise à l'écart dans la course aux élections. La liste des candidats du FLN sera finalisée le 21 mars prochain, a indiqué M. Belkhadem dans une déclaration à la presse en marge de l'ouverture de la session de printemps du Conseil de la nation. D'ici à cet horizon, beaucoup d'eau aura coulé sous les ponts et la maison FLN risque d'être emportée par le flot des contestations. Au Rassemblement national démocratique (RND) du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, l'ambiance n'est guère meilleure que celle qui prévaut chez son partenaire de l'Alliance présidentielle. La colère couve au sein de la base militante du parti du Rassemblement national démocratique à Annaba. En effet, les militants contestent la composante de la liste des candidats à la députation établie par le coordinateur et ex-sénateur Mohamed Amir, qui a placé son nom en tête de liste. Ces militants exigent des candidats jouissant d'une crédibilité au sein de la population, de compétence et d'intégrité morale. Des qualités qui caractérisent nos jeunes cadres exclus lors du choix des candidats potentiels pour affronter une rude concurrence politique, ont-ils dénoncé. La température est aussi chaude au sein du Parti des travailleurs. Le vent de la contestation souffle du côté de la wilaya de Médéa. En effet, à la veille des législatives, 27 élus de cette formation politique, relevant de plusieurs APC et de l'APW, ont carrément jeté l'éponge. Ils ne sont plus adhérents au PT. Ils justifient cette décision par le fait de «notre mise à l'écart et de la non-considération de ce que nous avons acquis dans le paysage politique de la wilaya de Médéa comme base militante, très forte d'ailleurs, depuis 1993. » Du côté des partis islamistes, la concurrence fera, sans nul doute, rage, d'autant que le mouvement El-Islah, Ennahda et le MSP ont décidé de présenter des listes uniques aux élections législatives du 10 mai prochain dans l'espoir de rafler un maximum de sièges. La finalisation des listes sera un exercice périlleux pour les dirigeants de cette coalition qui risque de voir son «rêve» s'envoler. Pour les partis nouvellement agréés, il est encore trop tôt pour parler des listes électorales. Nombre d'entre-eux sont à la recherche de candidats pour porter leurs couleurs. Il en est ainsi du Mouvement populaire algérien, du Front pour la justice et le développement (FJD) ou du Front Al Moustaqbal de Belaid Abdelaziz ; dans ce cas, il y a aussi entre autres le Front de l'Algérie nouvelle (FAN), Front national pour la justice sociale (FNJS), du parti El-Karama, et le Parti de la liberté et de la justice (PLJ) et tous les autres qui viendront après.


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