«Les jeunes doivent contribuer à la consécration de sa reconnaissance officielle»

Le ministre de la Jeunesse et des sports, El-Hadi Ould Ali, a estimé, avant-hier, à Boumerdès, que la responsabilité incombe à la jeunesse, composante majoritaire de notre société, d'emprunter la bonne voie pour la consécration de la reconnaissance officielle de la langue et de l'identité amazighes. «Les jeunes sont appelés à contribuer à la consécration de cet acquis pour éviter les surenchères et les dérapages», a indiqué le représentant du gouvernement.S'exprimant lors d'une rencontre nationale sur la thématique «identité et unité nationales», organisée à l'occasion de la célébration de Yennayer, nouvel an berbère, el Hadi Ould Ali a estimé que chacun de nous doit avoir une vision éclairée de l'avenir, poursuivre la promotion de l'Amazighité avec sérénité et optimisme. Et de faire de Yennayer, a-t-il poursuivi, dans toute sa symbolique et son histoire, un jour d'union, de coexistence et aussi un repère solide pour raffermir l'unité populaire. Le représentant du gouvernement, a, à l'occasion, appelé tous les jeunes algériens à contribuer à faire revivre les traditions de la culture amazighe, rappelant que le patrimoine amazigh et les nobles valeurs dont il est porteur sont à même de renforcer les liens de fraternité entre tous les Algériens. «Le lancement de l'académie pour le développement de Tamazight, dans les meilleurs délais, conformément aux instructions du président de la République s'inscrit dans le cadre du parachèvement du socle de l'identité nationale, de la consécration de l'officialisation de la langue amazighe par la constitution amendée et de la consolidation de l'unité nationale», a observé le ministre. Cette manifestation organisée à la salle des conférences Mohammed Bouguerra, par le bureau de wilaya de la coordination nationale des associations de soutien au programme du président de la République, s'est tenue en présence de la présidente du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), Lakhdar Ben Zerrouki Fafa et des représentants de ministères ainsi que d'organismes et d'associations à travers le territoire national. Pour sa part, le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a estimé, hier,à Tizi Ouzou, que la consécration de cette journée de Yennayer a eu un retentissement international. «Après avoir réussi à réconcilier les algériens entre eux, le président de la République, a décidé de réconcilier le peuple Algérien avec son identité millénaire en consacrant Tamazight comme langue nationale et officielle d'abord et Yennayer en tant que journée nationale », a indiqué le représentant du gouvernement. S'exprimant à la clôture de la première édition de la semaine de l'amazighité tenue la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-ouzou à l'occasion de la célébration de la journée nationale, Yennayer, premier jour de l'An amazigh, consacrée fête nationale, chômée et payée par son Excellence le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, M Mihoubi a comparé la démarche du président à celle d'un architecte, ayant opéré par étape pour construire sur des bases solides et saines l'Algérie. Accompagné des autorités civiles et militaires de la wilaya à leur tête le wali, Mohamed Bouderbali, le ministre de la Culture a visité tous les stands d'exposition étalés dans le hall et la cour de la maison de la culture Mouloud Mammeri durant toute cette semaine culturelle placée sous le thème «Yennayer, un symbole et une histoire plusieurs fois millénaire» et rehaussée par le haut patronage du président de la République et l'égide du ministre de la culture et le wali de Tizi-Ouzou. La clôture de cette semaine de l'Amazighité à laquelle ont participé une vingtaine de wilayas du pays s'est déroulée dans une ambiance festive animée par des troupes musicales traditionnelles, de fanfares ayant drainée une foule forte nombreuse de citoyens et de citoyennes venus découvrir les différentes facettes de la culture nationale. Au cours d'une halte devant un stand de poterie artisanale, un artisan a remis une jolie poterie au ministre pour qu'il la remette au président de la République en signe de reconnaissance pour ses décisions en faveur de Tamazight.