Les jeunes de la communauté nationale établie à Oujda ont salué jeudi à l'unanimité le discours du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui a "mis la jeunesse en avant" et "adressé des messages forts dans le contexte actuel".
Au dernier jour du scrutin des législatives de 2012 pour la communauté algérienne établie à l'étranger, les jeunes de la communauté algérienne à Oujda, rencontrés par l'APS au centre de vote au consulat d'Algérie, ont estimé que le discours prononcé par le président Bouteflika à Sétif, à l'occasion de la commémoration de l'anniversaire des massacres du 8 mai 1945, leur était directement adressé et qu'ils étaient concernés par le changement au même titre que leurs frères en Algérie.
Mohamed Bourouba, un jeune de 22 ans, a souligné que le discours du président de la République constituait une "feuille de route pour toutes les catégories de la société" pour aller de l'avant et relever les défis cruciaux qui se posent au pays.
"J'ai suivi le discours du début à la fin et franchement à chaque fois que le président s'adresse à la jeunesse, j'ai l'impression que c'est à moi personnellement qu'il s'adresse", a-t-il dit, ajoutant que "ce qui se passe en Algérie de positif ou de négatif a forcément un impact sur les Algériens établis à l'étranger".
Karim Hamidati, étudiant universitaire, a, pour sa part, estimé que le président de la République avait adressé aux jeunes des messages sincères et clairs à l'effet de protéger les constantes nationales.
"Beaucoup croient que nous ne sommes pas concernés par ce qui se passe en Algérie, mais ils se trompent car les jeunes algériens à Oujda, à l'instar de ceux des autres régions, portent l'Algérie dans leurs c'urs et aspirent à un avenir meilleur", a-t-il précisé.
Pour Nadia Kourari, une ressortissante algérienne établie à Oujda, c'est le discours du président Bouteflika qui l'a incitée à se rendre au centre vote pour accomplir son devoir électoral. "J'avais l'impression que le président me parlait personnellement bien que me trouvant à l'étranger", a-t-elle dit.
Imene Belhadj a, de son côté, salué le discours dans lequel "le premier magistrat du pays a mis en garde ceux qui veulent mettre en cause l'intégrité des élections". "C'est un gage de crédibilité", a-t-elle ajouté.
Halim Benslimane, autre ressortissant algérien qui a tenu à se rendre au centre de vote pour accomplir son devoir électoral malgré une jambe cassée, a estimé que sa voix était "une amana devant Dieu et la patrie". "C'est peut-être la seule chance que nous avons d'exprimer notre attachement au pays", a-t-il dit.
Saluant le discours du président de la République, Halim a dit : "jamais nous ne décevrons l'Algérie pour laquelle beaucoup se sont sacrifiés".
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Posté Le : 10/05/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Algérie Presse Service
Source : www.aps.dz