Algérie

Les jeunes de Ain Bouchekif mécontents



« Les méthodes utilisées pour l'embauche à l'usine BTK- SNVI ne sont pas transparentes et font exclure de jeunes chômeurs de la commune ». C'est par ces propos que des dizaines de jeunes d'Ain-Bouchekif ont tenu à crier leur colère à l'adresse des autorités centrales et locales. En plus de la lettre destinée au président de la République et différents responsables, les protestataires disent comprendre le recrutement de cadres aux compétences avérées mais s'agissant d'emplois qui ne nécessitent pas de hauts diplômes, les jeunes du village veulent avoir droit à plus d'égards car l'usine implanté sur leur territoire devrait atténuer un tant soit peu les souffrances de quelques dizaines d'entre eux. Le complexe en question est détenu à raison de 60% par le partenaire étranger qui vise le maintien de l'effectif dans un premier temps pour ensuite l'augmenter au fur et à mesure que la production atteint les objectifs visés. Ce que les jeunes ne disent pas, c'est que cet organisme a commencé à verser ses impôts à la collectivité locale, alors qu'auparavant les bénéfices allaient dans les caisses de l'entreprise mère à Rouiba.


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