Algérie

Les isolés de la société



Les isolés de la société
Aux yeux de l'histoire, une société se juge à la manière dont elle traite les très jeunes générations et les anciennes générations.Mais l'actualité, montre que notre société malmène quelque peu ses anciens.Aux yeux de l'histoire, une société se juge à la manière dont elle traite les très jeunes générations et les anciennes générations.Mais l'actualité, montre que notre société malmène quelque peu ses anciens.La situation des personnes vieillissantes présente un intérêt à plus d'un titre. Leur nombre ne cesse de croître et continuera de manière inéluctable dans les années à venir. D'ailleurs selon l'Association SOS 3e âge Ihsan, leur nombre s'elever à 9 millions de personnes âgées à l'horizon 2040, soit 22 % du nombre global des habitants.Parmi les facteurs à l'origine du vieillissement progressif de la société algérienne, constituée principalement de jeunes, "la hausse de l'espérance de vie passée à 74,4 ans chez les hommes, contre 77 ans pour les femmes", "le recul du taux de fécondité chez les femmes", outre "la baisse du taux de natalite". Cependant cette frange de la societé évolue dans un contexte de précarité. Même si la couverture sociale est généralisée, la faiblesse, voire l'inexistence de retraites et de pensions laissent à desirer. Certes la cellule familiale a profondément changé en un laps de temps.Avant, la famille était de type complexe, "plurigénérationnel". Tout le monde vivait sous le même toit. Cela rendait encore de menus services et ces grand-pères sont pris en charge par les plus jeunes. Souvent trois ou quatre générations vivaient sous le même toit, ce qui n'était pas sans poser quelques problèmes de cohabitation. De nos jours, les mentalités ont changé, la famille est de type pluricellulaire et elle vit principalement soit dans des appartements, soit dans de petites maisons où il n'est pas toujours facile d'accueillir un couple d'anciens. Et les causes sont multiuples.Telle que la culture passée qui est perçue comme n'ayant plus de sens dans le présent, pour ne citer que cela. Tout cela a pour effet indirect de distendre encore les liens générationnels. De plus, les individus sont devenus très mobiles pour raison économique. Cela aussi ne favorise pas la prise en charge de personnes à mobilité réduite. Les personnes âgées ont commencé à constituer une timide priorité pour les politiques publiques. La prise en charge de ces personnes n'est jusque-là accessible qu'à une minorité de personnes âgées, souvent retraitées de la Fonction publique et résidant en ville.En effet, cette tranche importante de la société est marginalisée. Beaucoup d'entre eux n'ont que les espaces publics pour discuter de leurs occupations quotidiennes ou encore de feuilleter les journaux. Cette tranche de la population dite du troisième âge souffre un manque de confiance et de dialogue, selon les specialistes ajoutant que ces perturbations psychologiques sont à l'origine d'un sentiment d'injustice, ce qui pousse ces vieillards à s'isoler complètement de la société. En effet, ces derniers n'ont que les espaces publics et les centres de loisirs comme refuge.Là, ils peuvent exprimer leurs ras-le-bol ou oublier quelque peu leur mal-vivre. "Où voulez-vous qu'on aille ' On n'a pas le choix, on se rencontre ici quotidiennement, comme vous le voyez, nous discutons de nos soucis pour nous soulager de nos soucis", nous dit dda Boukhalfa, 79 ans, rencontré aux alentours d'une mosquée. Et d'enchaîner :"Le vieillard n'a pas sa place dans notre société car il est mal considéré. Les autorités nous ont marginalisé et nous n'avons aucun droit. Où sont ces moments d'antan '", déplore-t-il, avec amertume. Les exemples se comptent par milliers Enfin les personnes âgées vivent des situations de vulnérabilité structurelle et relationnelle en dépit de leur fonction centrale dans l'espace social. Elles y sont engagées dans des échanges qui appellent à la réciprocité entre leur descendance et leurs rés aux sociaux qui gèrent exclusivement leur prise en charge.La situation des personnes vieillissantes présente un intérêt à plus d'un titre. Leur nombre ne cesse de croître et continuera de manière inéluctable dans les années à venir. D'ailleurs selon l'Association SOS 3e âge Ihsan, leur nombre s'elever à 9 millions de personnes âgées à l'horizon 2040, soit 22 % du nombre global des habitants.Parmi les facteurs à l'origine du vieillissement progressif de la société algérienne, constituée principalement de jeunes, "la hausse de l'espérance de vie passée à 74,4 ans chez les hommes, contre 77 ans pour les femmes", "le recul du taux de fécondité chez les femmes", outre "la baisse du taux de natalite". Cependant cette frange de la societé évolue dans un contexte de précarité. Même si la couverture sociale est généralisée, la faiblesse, voire l'inexistence de retraites et de pensions laissent à desirer. Certes la cellule familiale a profondément changé en un laps de temps.Avant, la famille était de type complexe, "plurigénérationnel". Tout le monde vivait sous le même toit. Cela rendait encore de menus services et ces grand-pères sont pris en charge par les plus jeunes. Souvent trois ou quatre générations vivaient sous le même toit, ce qui n'était pas sans poser quelques problèmes de cohabitation. De nos jours, les mentalités ont changé, la famille est de type pluricellulaire et elle vit principalement soit dans des appartements, soit dans de petites maisons où il n'est pas toujours facile d'accueillir un couple d'anciens. Et les causes sont multiuples.Telle que la culture passée qui est perçue comme n'ayant plus de sens dans le présent, pour ne citer que cela. Tout cela a pour effet indirect de distendre encore les liens générationnels. De plus, les individus sont devenus très mobiles pour raison économique. Cela aussi ne favorise pas la prise en charge de personnes à mobilité réduite. Les personnes âgées ont commencé à constituer une timide priorité pour les politiques publiques. La prise en charge de ces personnes n'est jusque-là accessible qu'à une minorité de personnes âgées, souvent retraitées de la Fonction publique et résidant en ville.En effet, cette tranche importante de la société est marginalisée. Beaucoup d'entre eux n'ont que les espaces publics pour discuter de leurs occupations quotidiennes ou encore de feuilleter les journaux. Cette tranche de la population dite du troisième âge souffre un manque de confiance et de dialogue, selon les specialistes ajoutant que ces perturbations psychologiques sont à l'origine d'un sentiment d'injustice, ce qui pousse ces vieillards à s'isoler complètement de la société. En effet, ces derniers n'ont que les espaces publics et les centres de loisirs comme refuge.Là, ils peuvent exprimer leurs ras-le-bol ou oublier quelque peu leur mal-vivre. "Où voulez-vous qu'on aille ' On n'a pas le choix, on se rencontre ici quotidiennement, comme vous le voyez, nous discutons de nos soucis pour nous soulager de nos soucis", nous dit dda Boukhalfa, 79 ans, rencontré aux alentours d'une mosquée. Et d'enchaîner :"Le vieillard n'a pas sa place dans notre société car il est mal considéré. Les autorités nous ont marginalisé et nous n'avons aucun droit. Où sont ces moments d'antan '", déplore-t-il, avec amertume. Les exemples se comptent par milliers Enfin les personnes âgées vivent des situations de vulnérabilité structurelle et relationnelle en dépit de leur fonction centrale dans l'espace social. Elles y sont engagées dans des échanges qui appellent à la réciprocité entre leur descendance et leurs rés aux sociaux qui gèrent exclusivement leur prise en charge.




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